commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, septembre 23, 2008

en écho à l'escalier nîmois, celui que je voulais originellement mettre hier
il y avait aussi ce week end, la fête des patativores à Pertuis, et l'ami Gilbert m'a envoyé le programme et une flopé de photos (et j'en prélève un très faible échantillon),
avec l'arrivée du trinqueballe de pommes de terre sur la place de l'église, des concours d'épluchage et de jeté d'épluchures (hum ?), des danses folkloriques of course, une initiation au "mashed potatoes" '(?) un apéritif et un banquet républicain et un spectacle - bel hommage non ? http://www.patativores.com/promener.php?ville=pertuis - à vrai dire le banquet républicain correspondait à une journée pour la paix et l'ONU.

mais après avoir regardé les photos et en avoir gardé quelques unes, j'ai entrepris des gestes très simples (ouverture de cartons, entassement des planches, déplacement des cubes et paniers et des livres), avec comme résultat, pour la vieille paresseuse un flou total et l'impression curieuse et fort désagréable que ce qui me sert de cerveau se dissociait du crâne, se rétractait et que l'intervalle entre eux était vaguement douloureux.
résisté le temps nécessaire pour terminer mes petites taches et, dans l'après midi, comme je me sens petiote , un peu passagère clandestine, sans billet ni légitimité, en lisant des blogs, j'ai écouté le débat à l'assemblée (les prises de position, le décryptage des mots et périodes enflammées de part et d'autre, les arguments dans ce qu'ils avaient de juste parfois, et l'évidence du résultat, le tout était tout de même à mon niveau de compréhension) et entrepris, pendant ce temps, de noter ce que je lis (désolée pour l'encombrement, c'est pour moi) et non ce que je pourrais commenter de façon intelligente, jr n'ai pas les outils pour cela.
Paumée me navrait, j'ai vérifié pourtant qu'il ne variait guère.
Simplement, je dois en rester au journal-ouvrage de vieille dame, penser; comme devrait le faire notre petit imperator, au principe de Peter. M'étonne en ce moment tous ces gens qui attendent de lui un avis sur l'économie.
Et puis je l'ai entendu avec effarement donner des conseils aux africains, leur reprochant leur tendance à accroître leur déficit extérieur.
S'habituer à avoir honte.

8 commentaires:

micheline a dit…

s'habituer à avoir honte ça s'appelle aussi (vulgaire) en avoir sur la patate!!
sonnez clairons, résonnez musette.
et on va les punir tous ces fraudeurs!!

Webradio a dit…

Bonjour Toi !
Il est sympa Ton blog... Je vais y revenir...
Jolies photos en tout cas...
A plus tard.

Anonyme a dit…

Il a parlé:
"Faire la guerre là-bas aujourd'hui ou chez nous demain"

difficile de trouver plus simpliste!
pas étonnant de la part de l'homme des formules.

celle-ci serait risible si elle n'était pas dramatique, porteuse de morts, d'enfants terrorisés, de bombes aveugles.

Anonyme a dit…

J'ai raté toutes les festivités dont tu parles. A lire ce que tu en dis je n'ai pas trop de regrets.

Jolie vue de l'escalier rapide avec son ombre de rampe.

S'habituer à avoir honte... Ta chute est rude et la nôtre avec toi.


La Collection Lambert, oui il faut y retourner si tu peux. J'ai des sentiments très mitigés sur Douglas Gordon. Trop de facilités, comme le mur écrit que j'ai montré en photos. Une fausse profondeur qui masque une vraie paresse.

Anonyme a dit…

Je ne parviens pas à m'habituer à la honte. C'est facile de donner des conseils à ceux qui n'ont pas le choix.

Anonyme a dit…

Pour une bonne fête des patativores avoir des hybrides comme pommes de terre....s'épluchures ! ! !

Anonyme a dit…

Les escaliers des jardins de la Fontaine à Nîmes valent bien ceux-là: deux beaux jeux de lignes et d'envolées. L'architecture comme une théâtralisation des lieux.

On se la coule douce dans ce festival de la patate et tout cela se termine en frites, sans doute? Quelle horreur: je n'aime pas les frites (d'ailleurs, de vraies, on n'en trouve plus).

Anonyme a dit…

Attention à la marche en descendant!