puisque Christine à Dijon et le Faucon à Nîmes exerçaient hier leur privilège de grands électeurs, je reprends une image de Nimes que m'avait envoyée le second, (http://falconhill.blogspot.com/), parce que j'aime ce jardin, et que j'ai le souvenir de m'y être très délicieusement ennuyée. je suis de profil sur une marche (mais on ne me voit pas) et je tends la jambe - volonté de la poser sur le degré supérieur, envie ou pulsion, ou quoi que ce soit de fort, de la laisser tomber vers le bas et de dévaler à sa suite. Le pieds hésite, reste dans un suspens qui se prolonge - peut être jusqu'au déséquilibre.

repris "si la main droite de l'écrivain était un crabe" d'Eric Chevillard, http://www.publie.net/tnc/spip.php?article19 , parce que, des trois savoureux textes réunis là, je n'avais pas lu le dernier : "en suivant les pointillés" - j'ai frémis, et je me demandais quel sera le sort de l'enclave, sautera-t-elle comme un bouchon hors de la Drôme pour venir nous rejoindre et s'arrimer à nous, quand les frontières se creuseront, que le Rhône tombera vers le noyau et que Villeneuve lès Avignon s'éloignera inexorablement, puisque s'étendra aux départements ce qu'a commencé à constater Moindre :
." Oui, selon ce tracé, on ne peut plus passer de Suède en Norvège sans prendre douze mètres d'élan… Il ne sera bientôt plus possible d'échanger autre chose que des ballons d'un pays à l'autre… Une triste période s'ouvre pour l'import-export"
et puisque nous étions dans le regroupement, la trinité journalière de l'autofictif était hier, pour une fois, réunie en une histoire, http://l-autofictif.over-blog.com/article-22992742.html