notre monde s'enfonce et les inégalités ne s'améliorent guère - se contentent de se déplacer légèrement à l'intérieur des pays - des petites éruptions sont tolérées - mais soyons bien quiets, nous ne les subirons qu'épisodiquement, et seront sauvés - au nom de quel privilège de naissance ?
mon pays me fait peine, comme m'ont navrée les jeunes hommes déjà résignés à leur absence d'avenir que j'ai rencontrés, et qui, est-ce une chance, ne semblaient pas en être conscients, se contentant de rêves timides - nous actualisons maussadement mais résolument la soumission volontaire - des groupes ou petits partis nous permettent de jouissives éruptions pour éviter les émeutes que seuls ébauchent ceux dont nous prétendons nous soucier, et nous déplorons leurs conséquences, au nom de la raison, de la conscience politique qui est notre privilège.
Brigetoun m'a parue totalement sans intérêt en me réveillant ces matins ci, et n'en voyais plus, vaguement, que ses défauts auxquels je suis habituée - me suis révoltée contre ce elle que je suis, l'ai mise entre parenthèse, dans le vide. Même là, n'en suis pas venue à la révolution.
exercice n° 68 (révolution) proposé par Michel http://www.ecritureludique.net/article-25125126.htm l, et détourné une fois encore à ma courte honte (quoique) - et une version abîmée d'un tableau vu et aimé, sans que j'en connaisse l'auteur, pour m'y enfoncer à presque grands pas, mes bottes prenant possession de cette terre imaginaire, et l'air était plein de jeunesse et l'étendue ouverte devant moi.
bon, mais ne sais comment cela m'a ramenée sur ma place (le sapin est moins ridiculement disproportionné cette année, mais je préfère mes vieux copains, même le moins glorieux, celui qui s'emmitoufle - suis rentrée dans mon antre, suis rentrée dans la vie, avec un petit détour chez Michaux
« En combien d’autres sociétés, d’autres climats, d’autres époque aurais-tu pareillement été un râté ? Question à te poser.
Cela fait peur, mais peut guérir de beaucoup d’autosatisfaction injustifiée.
Et ne mentionnons pas les tribus. Là, « pas de repêchage ». Elles ne t’auraient pas laissé vivre ».
Et me suis installée devant les débâts à l’assemblée pour m’indigner un bon peu.
Aujourd’hui me faut partir en quête de pitance, en oubliant soigneusement les invitations aux ventes privées. (hors de mes moyens et de mes besoins)
« En combien d’autres sociétés, d’autres climats, d’autres époque aurais-tu pareillement été un râté ? Question à te poser.
Cela fait peur, mais peut guérir de beaucoup d’autosatisfaction injustifiée.
Et ne mentionnons pas les tribus. Là, « pas de repêchage ». Elles ne t’auraient pas laissé vivre ».
Et me suis installée devant les débâts à l’assemblée pour m’indigner un bon peu.
Aujourd’hui me faut partir en quête de pitance, en oubliant soigneusement les invitations aux ventes privées. (hors de mes moyens et de mes besoins)
10 commentaires:
entre colère et honte et toute honte bue...m'en vais mettre ma petite voiture à la casse...
ou tout simplement sur le trottoir
la laisser incinérer par des petits chômeurs en mal de prime à la destruction ... et pas de déchets à recycler!!
et marcher à pied!
Je partage en immense partie ton blues matinal. Sur tout, sur ce pays qui va aussi mal que le monde en fait, et sur l'absence apparente d'avenir... Apparence juste, un avenir on en a tous un, il faut juste le prendre en main, se bouger.
Mais des fois, on a moins envie que d'autres...
Bonne fin de semaine à toi
Un peu d'indignation est nécessaire. On en manque trop non pas que les raisons fassent défaut mais le ressort surtout.
Bonne journée.
Un raz-le bol permanent depuis quelque temps chez moi. En plus de la crise, le temps n'arrange rien alors nous sommes raplaplas pour monter une révolution.Merci de te ton petit passage sur mon blog et amitiés
J'ai voyagé de porte en porte. Les portes sont fermées. D'ailleurs, ouvertes, il n'y a plus de porte !
L'enfermement aurait-il quelque charme ?
Une révolution ? Le mot fait rêver, il donne de l'espoir dans le chaos où nous vivons. Mais n'est-ce pas plutôt les mentalités qui doivent changer ? Là, ce serait une vraie révolution, et sans sang !
A bientôt et bonne journée Brigitte.
J'ai toujours aimé regarder l'Assemblée à la téloche, bien plus intéressante que ce qu'on a ici.
Je ne lis pas, j'ai beaucoup trop de retard sur les consignes.
Pas de révolution mais un raz le bol !
Si la révolution est impossible, changeons quelques pions simplement mais respirons et bougeons....
ma révolution se fera demain sur mon blog avec extravagance et humour !!!
Nous devenons des Besancenot dans la tête !
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