L""immoraliste"
Et me suis rendormie, un peu, avant d'aller chasser mes démons sous la douche, et de sortir faire quelques courses dans le quartier, saluant au passage une de mes harmonies préférées, beauté fermement dessinée, collaboration entre l'oratorien qui l'a conçue et notre ciel amoureux du baroque en sa sobriété - moi qui n'ai bien entendu pas le génie de celui qui, écrivant à l'époque Ecce Homo (que je n'ai pas lu) laissait poindre sa "différence".
Repos délicieux de la servitude. Grimper, rester en position légèrement inconfortable mais hors circuit, considérer, être navrée, hésiter tout de même à lui laisser le nom du pays (on pourrait créer une marque "France" et la lui abandonner)
En première partie, Alain Cesco-Résia dans "pour un peu" lecture de courts textes de Bernhard : son ironie et son air un peu étrange, toujours, son ton tranquillement inquiétant, des faits divers ridicules et absurdes, la verve acerbe de Bernhard dans son regard sur sa société et le léger comique pour moi (idiote réaction de latine) des noms autrichiens.
"La petite ville est belle à tous points de vue, c'est un fait, car on y trouve encore tous les murs d'enceinte d'autrefois. On prend les vieilles tours rondes pour d'anciens habitant en personne qui seraient prospères et solvables.
...
J'aurais la vie devant et derrière moi, comme un voile qui tantôt se lève, tantôt se baisse. Dans la chère petite ville, le soleil a sa lumière particulière, tout comme la lune...."

14 commentaires:
vivre dans le virtuel en fermant les yeux sur le monde est-ce possible?? Et tu fais si bien les deux.
Les arbres en ascèse. Le baroque comme une philosophie de l'ascèse, partagée en jésuitisme où l'extase n'est jamais bien loin et donc la volupté, murmurée plutôt qu'affirmée.
J'admire ta passion pour les débats de nos représentants: un théâtre de plus à guichets toujours ouverts.
Nous devenons virtuels : oui !
De tous ces qualificatifs, je retiens le dernier qui lui va comme un gant : le comique international....(mieux vaut en rire pour ne pas pleurer....)
" Repos délicieux de la servitude. Grimper, rester en position légèrement inconfortable mais hors circuit, considérer, être navrée, hésiter tout de même à lui laisser le nom du pays (on pourrait créer une marque "France" et la lui abandonner) "
Ce " hors circuit " m'enchante.
oh ! oh ! lire au 1er commentaire:
"en ne fermant pas les yeux !!"
ainsi en est-il des erreurs judidiaires!!!
Elle sort d'où cette Compagnie Hi-Han, du théâtre des deux ânes ?
tiens, tu as peut être raison...
J'ai fermé les yeux au monde pendant deux jours pour intérioriser ma peine, mais reste attentive à ce qui se dit, à se qui se tait et à ce qui devrait se dire et ne se dit pas. Notre monde est aussi désolant que mon intérieur finalement.
Petit coucou dominical, çà fait drôle ce vide sans ton billet !
Il ne fait pas bon sortir, le ciel en grisaille ...
Pas malade j'espère ? Bon samedi.
J'ai lu l'Immoraliste.
Et j'ai lu Nietzsche.
Et je trouve celui-ci plus respectable.
;-)
Nietzsche n'est pas haïssable, le moi peut-être...
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