"Avec Sarkozy, régime mannequin: on bouffe plus rien, et on défile ! "
la jolie formule des manifestants marseillais.
A Avignon, Brigetoun n'ayant pas compris a du faire un demi tour des remparts pour rencontrer la manif, puis trois aller et retour pour retrouver le PS qui s'est regroupé peu à peu; très vacillante au début, dopée par la recherche, des moments de flou ensuite dans le cortège, en m'obstinant puisqu'il finissait chez moi - de mieux en mieux en approchant (deux heure cinquante en tout) - hésité, pensé que je ne pouvais vraiment pas accueillir et nourrir tout le monde.
Des embrassades, un peu de légèreté pour le plaisir d'être ensemble, une gravité plus ou moins sous-jacente, de la peur comme ils disent mais aussi des réalités vécues, et tous ceux plus loin autour qui n'y croient plus.

Et puis dans l'après-midi, retour à l'état de larve, pendant que se montait lentement cette "vidéo" (mot usurpé) à partir de vues anarchiques de mon doigt et d'autres choses. Pendant que le vent fouettait légèrement ma cour.

Mais à la fin de la marche autour des remparts qui n'en ont pas été ébranlés, rencontre d'arbres veloutés par le printemps (comme celui qui se trouve là haut, alors que je le voudrais ici)