Je flottais un peu, dans le blanc, à défaut de mer, dans je ne sais quoi, ou dans l'air, un peu comme les premiers cristaux duveteux qui franchissent ma porte, avant-garde des futurs escadrons.
Je flottais un peu - je me suis accrochée à sa vue, glissant le long de ses volutes, épaisses, grasses, confortables, caressant les fruits, suivant leur parfum le long des moustache, riotant devant la fausse sévérité des yeux.
Venant de son crâne ou de la coquille creuse et vide qui lui en tient lieu, en harmonie avec mon brouillard, ordre m'est venu de déguerpir, et j'ai flotté derechef jusqu'à Nestor le vieux sage en son royaume marin. Nuque raide, me suis installée pour l'écouter, puisque j'étais incapable de penser ou de lire. Et je crois que sa parole était sage ou ailée, mais je n'avais pas non plus de mémoire.

deux des macarons de l'Hôtel de Crillon ou plutôt Berton des Balbes de Crillon cher à mes yeux, un des plus italiens de la Ville, avec toute l’opulence de Bologne.
et grâce au buzz autour du rejet d'Hadopi, le cabinet de L.L. de Mars et le travail de C. Maëlig sur le travail de l'image, avec Calot, Van Der Weyden, Ordet de Dreyer etc... - superbe http://www.le-terrier.net/anadopi/bouvards/index.htm

et ma machine, vexée par un relatif abandon, est aussi lente qu'un rêveur.