Au lieu de quoi elle a ouvert à nouveau le premier numéro de la revue de Publie.net "d'ici là", parce que le titre lui allait si bien "Nous dormons notre vie d'un sommeil sans rêves" http://www.publie.net/tnc/spip.php?article184 (pour présentation, téléchargement éventuel, et puis il y a le numéro deux)
et il y avait des photos, des dessins, des textes, le jeu des uns et des autres, et Déborah Heissler
"Fragments de rêves. C’est un nuage d’abricotiers en fleurs, jaunes ou ivoires, comme mille petits papillons mêlés à l’herbe fraîche, mobiles, dans la lueur des lampes quand la nuit monte ; on voit le soleil rouge descendre sur le feuillage, comme une énorme masse d’acier incandescent.
......
Tout était devenu chant ; la courbe du chemin sous les nuages ici, et là les touches de terre sombre, le vert et le gris, le rose déchiré de la glaise et du gravier sous la pointe des doigts. L’accord surtout était celui de l’ombre et du gazon, feutrés, jusqu’au plus profond du ciel où frémissait un battement de plumes heureuses...."
ou Thibaud de Vivies
"cette première nuit de sommeil les rêves clairs d’une immensité verte qui peine à se régénérer alors comme on peut on achemine l’eau pour éviter que le vert ne se transforme en jaune et que la vie déserte totalement les lieux, je dors en profondeur et n’entends pas l’agitation importante d’un environnement en mutation constante c’est que la nuit est plus fraîche que le jour dans la lande alors on s’agite pour ne pas sombrer et se laisser envahir par les mauvais esprits du froid qui paralysent les bonnes pensées il est dit"
et il y avait des photos, des dessins, des textes, le jeu des uns et des autres, et Déborah Heissler
"Fragments de rêves. C’est un nuage d’abricotiers en fleurs, jaunes ou ivoires, comme mille petits papillons mêlés à l’herbe fraîche, mobiles, dans la lueur des lampes quand la nuit monte ; on voit le soleil rouge descendre sur le feuillage, comme une énorme masse d’acier incandescent.
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Tout était devenu chant ; la courbe du chemin sous les nuages ici, et là les touches de terre sombre, le vert et le gris, le rose déchiré de la glaise et du gravier sous la pointe des doigts. L’accord surtout était celui de l’ombre et du gazon, feutrés, jusqu’au plus profond du ciel où frémissait un battement de plumes heureuses...."
ou Thibaud de Vivies
"cette première nuit de sommeil les rêves clairs d’une immensité verte qui peine à se régénérer alors comme on peut on achemine l’eau pour éviter que le vert ne se transforme en jaune et que la vie déserte totalement les lieux, je dors en profondeur et n’entends pas l’agitation importante d’un environnement en mutation constante c’est que la nuit est plus fraîche que le jour dans la lande alors on s’agite pour ne pas sombrer et se laisser envahir par les mauvais esprits du froid qui paralysent les bonnes pensées il est dit"
7 commentaires:
chère Brigitte,c'est remarquable votre communication avec la pierre.
Un autre magnifique récit.
Il y a tant de choses à voir, à faire ou que l'on aurait aimé faire, chanter, jouer du piano, dessiner, courir le monde... et que l'on ne fera jamais. Mais cela attise le regard, affûte la sensation, permet le rêve.
chère Brigitte
vous êtes artiste magnifique.
Je ne te juge pas, je vais juste t'exprimer ma réaction : j'adore quand tu nous fait la tête...de terre cuite.
(youps, quand tu nous faiS la tête)
(je traîne trop sur l'Internet, je prends de très mauvaises habitudes)
Argile française un peu en glaise quand même !
après mon boulot, je me suis recouchée, encore moins courageuse que toi. Et demain je reprends mon bâton de pèlerin...la Lozère m'attend et ma maman aussi.
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