teinturier et halles le matin, sous un joli ciel, dans un petit vent vivifiant et une chaleur aimable, en remachant les occasions, idées manquées (à mes yeux) par (A)polonnia et ma déception
longue sieste et départ pour le théâtre Golovine
pour "la violoniste et l'esprit de la chaise" par Shu Okuno et la Compagnie Obungessha
un prologue pas très réussi et puis un très joli (sans guimauve) spectacle - un esprit mur et amoureux, une jeune violoniste ingénue, décidée et peu douée. Entre mime et danse, avec juste ce qu'il faut d'expression un peu outrée (très extrème orientale) pour éviter la mièvrerie. Une robe bleu roi sur camaïeu de beige et grège. Une poésie réelle. La saveur de choses simples. Un onirisme joyeux et tendre, l'intéraction des deux mondes jusqu'à se méler, une jolie bande son, la musique qui accompagne même la douleur d'un soldat. Le moment où ils se retrouvent dans le même univers, où il l'accompagne dans un concert, où elle devient musicienne et où il disparait.
Retour pour arroser - pantalon blanc et chemise vert jade, et départ vers le théâtre des Halles : "Naître à jamais" d'Andras Visky par Gabor Tompa et le théâtre hongrois de Cluj
"un sentiment de théâtre pur, sans réelle préoccupation d’anecdote, comme l’était presque toujours celui de Kantor ou de Grotowsky. András Visky nous raconte le parcours tragique d’un mystérieux personnage, L’Homme Sans Nom. Il y est question de la Shoah en toile de fond. L’Homme Sans Nom a vécu les camps de concentration mais l’accent est plutôt mis sur sa carrière décevante, son mariage raté et son échec à procréer un enfant… Un chœur avec L’Homme Sans Nom complète le minyan, dix hommes nécessaires pour la prière chez les juifs."
"un sentiment de théâtre pur, sans réelle préoccupation d’anecdote, comme l’était presque toujours celui de Kantor ou de Grotowsky. András Visky nous raconte le parcours tragique d’un mystérieux personnage, L’Homme Sans Nom. Il y est question de la Shoah en toile de fond. L’Homme Sans Nom a vécu les camps de concentration mais l’accent est plutôt mis sur sa carrière décevante, son mariage raté et son échec à procréer un enfant… Un chœur avec L’Homme Sans Nom complète le minyan, dix hommes nécessaires pour la prière chez les juifs."
(photo sur le site du théâtre off)
tension sans faille - comme chez Kantor, très visuel, gestuelle qui ne mime pas mais fait sentir. Le texte (ce qui nous en arrive par la traduction, il mélange selon le programme hébreu, hongrois, roumain, grec, italien, français, espagnol, anglais et allemand, en petites touches) très beau est pris en charge presque uniquement par l'homme san nom. Mélodie de vieux chant funêbre.Beau. "Ils attendent tous le Messie pour le tuer."
repartie très vite en traversant les dernières tablées,
les derniers spectacles de rue.
pris un veston et suis repartie vers l'école d'art pour le 25ème heure : "sylphides" de Cecilia Bengolea et François Chaignaud à partir de la sylphide, "médium entre deux mondes, celui des morts et des vivants, celui des fantasmes et de la réalité, du possible et de l’impossible."
trois gros boudins gonflés, dont une fille aspire l'air, plaquant le platique bleu noir, qui prend des reflets en se froissant, sur les corps qui y étaient inclus - de drôles de créatures avec des ailerons et des prolongements curieux (le surplus du sac) qui se meuvent lentement à terre, se lèvent, bougent au ralenti, très loin des danseuses en long tutu, entre statues de bronze verni et créatures de marais - après un regonflage on ouvre des fermetures éclairs et deux filles et un garçon à longs cheveux émergent, en même temps qu'une musique et dansotent - certainement une expérience assez désagréable pour eux (pas la sortie) - des images étranges - un rien longuet
11 commentaires:
ainsi tu vas assoiffée de spectacles pour ton théâtre intérieur..jamais rassasié..
notre vie projetée où il faut pourtant trier quand vient l'heure..
bon dimanche.
Pour une équipe "légère" de reportage, se comptent (masculins grammaticaux) :
- un preneur de son (on dit "musicien-ingénieur" pour faire plus distingué),
- un caméraman,
- un script,
- un réalisateur,
- un journaliste
- les techniciens pour la retransmission.
A vous seule (à vous toutes), vous les rassemblez...
Pourrait-on dire en femme orchestre ? (certes pas se contentant d'un fauteuil d'orchestre) !!!
Micheline, j'aime autant laisser mon intérieur en paix, le boulot est fait, le résultat peu exaltant
Admiratif !
Affirmatif !!!
Présence équivalente à un travail à temps plein, ce festival !
Désolée...depuis ce matin j'ai des problèmes de connection et je ne sais pas pourquoi je m'appelle marydelmas....
Tanette
Ouate ? Terminé ?? Déjà !?!
Merci pour tout, brige, cela a été spéctaculaire !!!
oui c'était une bonne journée -
fin du "in" le 26, du "off" le 31 et puis normalement un peu de jazz et les cars de touristes du 3ème âge
Tant de spectacles à s'infuser...interrogatif je suis
bonjour chère Brigitte,
c'est très magique vos photos- invitant l'universel.
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