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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, juillet 07, 2009


couche de crasse,
usure,
déposée sur dure structure,
comme un doux velours sur de vieux os -
par mes yeux vient le parfum
d'une reinette grise
au moment où elle s'en va,
maturité dépassée jeu toujours recommencé
des ombres et de la lumière
sur vieilles pierres
de ce mur, leur bien-aimé
entre tous -
caresse
qui sculpte
et plus loin,
la gloire claire
d'un détail sans mièvrerie
naïveté savante
puérilité dure,
et pour sourire
une note incongrue.

Dans l'ombre de la chambre,
mon visage qui pleure
ses marques

6 commentaires:

micheline a dit…

On ne saura jamais ce qu'il est incongru de laisser voir aux autres , la vraie pauvreté moussue sur nos désirs de lumière et qui peut-être leur ressemblent quelque peu ou les charnières rouillées de nos coffres refermés et qui les feraient trembler de dégoût

mire a dit…

bonjour Brigitte, vos mots sont le vin doux de nos esprits.
Et j'espère que cela ne sois pas baroque. ha ha.

Magnifique dialogue encore du pierre.Vous le rendez vivant et bien sûr il est quand il s'agit de l'histoire.
merci.
hugs.
belle journée magique.

mire a dit…

Et je voulais dire pas trop baroque.

mire a dit…

et je ne voulais pas nécessairement dire l'histoire de l'homme mais aussi l'histoire de la nature écrit en pierre.

Brigetoun a dit…

et salut à vous

Gérard a dit…

et toujours ta passion des façades...dans le bon sens du terme !