Absurdement je rêve à du miel noir, comme un goût qui m'en viendrait.
En vérité, c'était odeurs de crottin, c'est combustion de moteurs (discrète là, il est vrai).
Reste le goût de la poussière et un souvenir, parfois, des remugles du fleuve. Le limas, lui, n'est plus qu'un nom.
11 commentaires:
Oui, le limas n'est plus qu'un nom, ou bien peut-être pas, si le Rhône nous offre quelque belle inondation...
J'aime beaucoup beaucoup cette façade, sa porte, son balcon.
"odeurs de crottin, combustion de moteurs"...
de quoi relativiser un rien votre allergie aux vélos (en excluant bien évidemment les bicycles qui injurient et/ou s'imaginent panzerdivisions).
Beau fragment de façade.
Le Limas, cet ancien hôtel particulier du XVIIIème? Convertit, reconvertit... Reste sans doute cette façade qui pour le passant est peut-être l'essentiel, un décor ...
non, le limas (le limon) est le nom de ma rue, où est cet hôtel, un des rares, les autres maisons sont anciennes mais humbles, parce que au temps très ancien le Rhône puis la rive étaient là et qu'il en restait quelque chose sous forme d'inondations, les hôtels sont juste au dessus, rues de la grande et petite fustrerie (traitement du bois flotté) et Joseph Vernet.
après les pâtes...le miel noir
et tant qu'il reste un nom et quelqu'un pour s'en souvenir le passé n'est pas tout à fait mort.
Ah, les lendemains de réveillon...
ah bon ? pourquoi ai-je l'impression que ce n'est pas gentil ?
laisse moi r^ver d'avoir ton écriture souple, déliée et si riche, avec un petit côté ancien que j'aime;j'y retrouve un peu de Flaubert...
Limas, limon ... merci Brigitte de ces précisions historiques sinon géologiques. L'esprit embourbé, je n'avais pas fait le rapprochement!
Enregistrer un commentaire