Pascal était un peu triste, il a eu envie de s'isoler – Pascal se disait que la sagesse venait de la réflexion, il a lu des histoires d'ermites et a envié leur calme, leurs efforts et leur spiritualité – Pascal entendait la ville bruire sous ses fenêtres, des amis l'appeler, leurs voix entrant avec les rayons de lumière – Pascal était un peu sot, fermer ses volets ne lui est pas venu à l'esprit, sans doute parce que c'était trop simple – Pascal aimait les solutions nettes et capables de l'impressionner, il a fait murer les baies – Pascal a aimé cela, il a beaucoup dormi, un peu trébuché en tournant en rond, et puis il a voulu y voir un peu, pour noter les pensées qu'il attendait, qui allaient venir, il a allumé une lampe à pétrole, c'était compliqué, cela lui demandait trop de temps et d'attention – Pascal s'est dit que la lumière du jour avait du bon – Pascal avait du caractère, il a regardé les fenêtres murées, il n'a pas voulu se déjuger, il en a fait percer une nouvelle, plus simple par goût de l'humilité ou de son apparence – Pascal a eu envie de chanter en voyant le jour, il a voulu le saluer, il a posé un pot sur le rebord – Pascal s'est assis en face de la fenêtre et il a dit « c'est bien ».
Pascal était une catastrophe, et j'ai vogué entre assoupissements.
9 commentaires:
ça pourrait être ça
Finalement, Pascal n'aimait pas le pari.
Pascal manquait singulièrement d'humour...
Pas comme cette note et cette image qui comblent un grand vide.
Pascal a été lu et approuvé par moi.
J'aime beaucoupissime ton texte, brige ! BRAVA !
C'est aussi Pascal qui creuse un deuxième trou pour enfouir la terre du premier ?
il le pourrait
Pascal est heureux
ça tient un peu du mythe de la caverne...Bonne soirée Brig!
Qui ne se reconnaît pas en Pascal ? Albin en tout cas oui.
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