Hum, pas de texte, mais tant pis pour vous, ça m'ennuie trop, alors un peu
les deux porteurs d'écu nous regardaient avec indulgence
chez Michel Benoit des photos bien plus réussies http://avignon.midiblogs.com/archive/2010/03/23/ceu-de-rabi.html - dont une que j'emprunte, ne sais trop pourquoi,
ah si, parce que la petite bonne femme a demandé à ce splendide animal et ses porteurs de guirlande leur soutien à notre noble cause, mais sans succès... je pense qu'ils doivent encore y réfléchir.
Le soir, plaisir d'une Cerentola, pour l'intelligence et la gaité de cette musique, et j'avais résisté à la tentation d'occuper mon retrait paresseux de l'après midi en regardant la version de l'opéra de Houston avec Cécilia Bartoli,
dans une coproduction festival de Spoleto/opéra d'Avignon.
L'orchestre, dirigé par Roberto Rizzi-Brignoli, avait toute la grâce, l'allégresse juvénile, la malice souhaitable.
Un décor simple, classique et souple. Des costumes spirituels sans être caricaturaux. Des chanteuses à la jolie silhouette, jeunes filles crédibles, et le jeu comique, farcesque, des deux soeurs très réussi. Une jolie mise en scène, sans surcharge ni statisme, des réussites comme la scène de la cave, la tempête/agitation des esprits de la fin du premier acte avec lumières, corps affolés et colonnes agitées de la fin du premier acte, etc...
Joli jeu donc, et jolies voix, des deux soeurs, Caroline Mutel et Julie Robard-Gendre. Un Don Ramiro un peu fade et un peu nasillard (mais ça ne compte guère, c'est ce que je pense généralement des ténors), un assez bon Alidoro (peut-être pas assez misérable comme costume lorsqu'il vient mendier) Maurizio Lo Piccolo, deux très bons Dandini, Lionel Lhote, et Don Magnifico (mon rôle préféré), Franck Leguerinel, avec bouffonnerie du jeu et des voix, sans exagération mais jubilatoire, et une très bonne Angelina, Karine Deshayes, gracieuse, voix puissante et ronde. Un excellent moment.
11 commentaires:
à en croire l'une de ces photos
même pour une manif
vous partez avec une bibliothèque et un écritoire ambulants
De la pancarte et du slogan aux voies sublimes et au salut la continuité d'une nature humaine debout...
Les murs ne réfléchissent pas.
Ou alors si : la chaleur !
petite bonne femme deviendra grande
portée par tous ceux qui lui ressemblent et que je salue
de la couleur, de la chaleur et une petite cendrillon bien dans ses chausses...
j'adhère...pour Cécilia Bartoli.
mais une bonne surprise avec Karine Deshayes
Sur le bitume ou sur les planches, l'expression reste possible : à la radio, c'est plus délicat, dirait-on.
Mais les ondes peuvent se faufiler là où on ne les attend pas.
Journée bien remplie.....
Il y a quelque chose d'émouvant à vous apercevoir simple et menue dans toute cette foule. C'est une joie de mettre un visage et une silhouette sur tant de personnalité.
Cendrillon, je t'ai bien reconnue rentrant du bal !!!
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