Comme je charriais par la ville, manteaux, impers et pantalons, comme je m'en revenais, parkas, vestons et pantalons pesant à mon bras, et leur sac jouant avec mes jambes, par souci d'équilibre, ou plutôt par instinct, et pour mon plaisir, je levais la tête et les yeux et je regardais le haut des bâtisses, l'élan de la jeune verdure et les traces de l'église, notre ancienne propriétaire, se détacher sur le ciel vibrant.
J'ai ajouté à mon barda un journal, des petits cigares, une moisson chétive de livres et des asperges et suis parvenue à mon antre.
Le ciel en a décidé de se voiler.
9 commentaires:
le ciel a décidé de te taquiner en contredisant ton troc ... mais c'est surement momentané.
J'aime de plus en plus vous lire. Je me sens bien sur votre blog, ça vibre.
Des "petits cigares" : seriez-vous - au grand dam de Michel Onfray - une disciple de Lacan ?
choix totalement indépendant de toute influence, par goût et pour moins fumer
Le changement de saison est maintenant consommé !
"le soleil en a décidé de se voiler"...
il va y avoir des policiers pour jouer à pile ou face quant à savoir s'ils lui collent un PV
Super joli, brige, cette petite promenade racontée si légèrement, en juxtaposition avec la lourdeur de tout ce que tu portais.
Tout est là ...légèreté du ton et lourdeur des paquets !!!!peinture ou littérature c'est pareil
du Grand Art
Ce matin,sortant de la boulangerie, j'ai été arrété par la police... me demandant où elle pourrait trouver un bureau de tabac. Si j'avais su...
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