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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, septembre 24, 2010


Comme jeudi le cortège avignonnais partait de ma porte, ou plutôt de l'esplanade au début des allées de l'Oulle, je suis pour une fois tombée directement sur les socialistes. Mais après effusions, comme une fois de plus carcasse qui doit être réactionnaire me tarabustait, l'ai calmée en marchant, en passant de groupes en groupes au cours de la longue mise en place, jusqu'au groupe de tête, et puis j'ai rétrogradé, discuté, suis partie avec un groupe,




sous beau soleil, me suis arrêtée pour attendre les politiques, ai réalisé que ne savais pas trop lesquels, suis repartie.














Comme j'avais froid au corps et au coeur (suite de mon auto-dénigrement de ces derniers jours) avait petit chandail, veste de toile et écharpe Garlic et un tantinet, pas vraiment trop, chaud.
Et surtout carcasse n'était pas au top, alors me suis assise, en suçant des caramels, à l'ombre de Vaucluse-habitat, à mi-chemin de la gare et de la préfecture, parce que le monde était devenu mouvant.



Et puis suis repartie, mais en arrivant à la porte Thiers, une centaine de mètres avant l'arrivée et sans attendre la fin (restaient les 2/3 environ des manifestants) suis rentrée en ville, pour la traverser cahin-caha jusqu'à l'antre.
J'ai eu l'impression que nous étions nettement plus nombreux que les dernières fois, presque autant que pour la plus importante manifestation contre le CPE. Le Monde dit que les syndicats ont donné comme chiffre 27.000, la Provence entre 10.000 et 12.000 et je suppose que c'est le chiffre de la police.
Et puis, gros déjeuner, et très longue bagarre avec les photos, iphoto étant lui aussi réactionnaire, lecture rapide de billets, balayage, rien. Me sens trop sotte pour lire autre chose qu'un policier de vieille anglaise, n'importe lequel à condition que je le connaisse presque par coeur.
(pardon pour l'avalanche)

12 commentaires:

Michel Benoit a dit…

Quel monde !
J'ai zappé.

joye a dit…

Je ne pouvais pas me retenir, j'ai beaucoup ri en écoutant une jeune Française à la radio qui a dit "Nous avons lutté pour cela! Nous avons gagné ce droit !" comme raison de ne pas changer l'âge de la retraite. Mais c'est bien Mittérand qui l'a fait lui-même qu'elle soit née.

Très difficile à expliquer à mes élèves l'utilité de vos grèves.

En tout cas, merci beaucoup pour les photos !

Brigetoun a dit…

Non Joye, n'apprends pas que cela date de Mitterand. Par capitalisation cela date pour certains du 19ème siècle, avec presque généralisation en 1910 - Par répartition, ce que nous voulons conserver, je viens de découvrir que cela date de 1941 mais sous sa forme actuelle avec cotisations salariales et patronales, c'est le Conseil national de la résistance qui l'a prévu, avec la Sécurité Sociale, après la seconde guerre. Et oui c'est le résultat de luttes

Alain Paire a dit…

"Le monde est mouvant", c'est ce qui est important, je crois. A.P

Lautreje a dit…

Plus de monde... tant mieux !
Et belle "avalanche" de photos !!

Brigetoun a dit…

malheureusement pas encore d'étudiants pourtant concernés s'ils veulent avoir une chance de retraite

tanette2 a dit…

Tes photos montrent bien la nombreuse participation...pourtant "ils" disent que les français lâchent prise... Quelle mauvaise foi !

Fardoise a dit…

Beau reportage. Un monde impressionnant, une preuve, si besoin est.

Pierre R. Chantelois a dit…

Euh... Monsieur Sarkozy a-t-il une bonne ouïe ? L'a-t-il une bonne vue ? Chers amis... de mon coin de pays je vous regarde avec les yeux de Brigetoun et je vous entends avec ses oreilles ;-)

micheline a dit…

les temps changent, les luttes toujours à recommencer ou à affiner.
et des photos pour témoigner.

jeandler a dit…

Prête pour la prochaine?
En espérant que l'effet boule de neige se produise

Gérard Méry a dit…

ne pas lâcher le morceau, le 2 et 12 par exemple