Ici, R.A.S.

Vent moyen, petite force et fraîcheur coupante

juste pour bousculer le ciel, repousser un peu le gris clair, laisser passer rayons de lumière, rendre légèrement inquiétants nos murs en illuminant leur beauté

arriver à faire régner, par endroits, un bleu coquettement moucheté.

Carcasse me faisait le pied peu sûr, les hanches tournantes, la démarche curieuse, qu'avec indulgence ou optimisme j'ai mis sur le compte d'une danse barbare, inventée on ne sait quand, dans on ne sait quelle barrière exotique

mais, au coin de la place, en rentrant, trébuchante, avec huiles de douche et de massages aux parfums variés, légère robe de plein été, parce que telle était bien évidemment l'urgence, tranche de courge et navets, j'ai humblement reconnu la supériorité des couples de Titou.

Ce n'était pas de jeu, ils était exempts de vie et de trop, bien trop d'années.

Et puis la pluie est venue. Et puis je n'ai plus été qu'un malaise qui me rendait plus sotte que nature.

P.S. Pour connaître un peu Titou http://www.galerieducastel.com/page18.html ou http://www.titouvergier.com/index.html