Parler de rien, parler du temps

Jeudi sous ciel bleu, avec nuages passants – le regard de Brigetoun, accompagné dans son ascension

vers ceux qui, la haut tout en haut, attendaient et regardaient l'arrivée d'on ne sait quoi, d'un vide.

Une allégresse de l'air, pour des pas presque légers, ailés même en imagination - yeux errants, en vue consciente, dans l'oeil borgne de Saint Agricol.

Dans les rues d'Avignon ce jeudi, rencontré des fleurs sur mon chemin : fleurs en pots,

fleurs en évasion,

fleurs en masse compacte.

Et, en rentrant, au bout de la rue Saint Etienne, un gâteau de chantilly.

Vendredi brinquebalant, sous du gris très clair qui s'ouvrait lentement.

fleurs clairsemées et prisonnières, humeur sereinement morose.

Rappel de mon programme, les longues attentes de ce samedi – arriver avec trois-quart d'heure d'avance – ignorer l'impatience derrière moi, pendant que s'égraine ma liste – hésiter à passer au cloître, heures d'attente pour compléter. (http://brigetoun.wordpress.com/2011/05/20/dans-le-programme-du-festival)

Pas qui s'affermit, et dos qui se redresse, en suivant mon avenir, gentiment courageux et têtu

et, tout le jour, petites catastrophes, des tâches effleurées, sauf à des moments d'obstination - nuages en alternance, entre sommeil et lucidité.

J'espère que je n'ai pas gêné le sommeil de « paumée »