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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, juillet 06, 2011

Avignon et Brigetoun risquent un orteil dans le pré-festival

Les rues d'Avignon ont pris habit de juillet, bien frais encore, permettant d'admirer l'inventivité des colleurs en mal d'emplacement, avec un respect qui ne durera pas pour les affiches déjà en place.

Par endroits, tout de même, les premiers abandons, ou traces d'usurpation

les futurs théâtres affichent leur litanie de spectacles, et le petit Louvre a recouvert ses fresques d'assez hideux panneaux, en attente des articles à venir en face du nom des pièces ou concerts (plusieurs choses à voir là)



Je me suis laissée aller à prendre trop de photos (d'ailleurs loupées, je ne sais pourquoi la lumière et mon appareil étaient en guerre) d'une infime partie de notre décor

(affiches classiquement sur lampadaires, jouant avec les fleurs, ou en travers des rues, affiches alignées sur les bornes de la rue Joseph Vernet, affiches accrochées comme du linge battant au vent en bordure d'un jardin suspendu, rêves flottants)

ai refait provision de pâtes bas de gamme à cuisson rapide, café et pastilles vichy, suis passée à la banque récupérer un carnet de chèques qui patientait depuis des mois, ai ajouté dans le sac de provisions « la terrasse », le programme du off et le guide du spectateur.,



(je constate que je suis tentée par nombre, un gros nombre, de choses dans le off, alors que n'aurai sans doute plus assez forces, temps et sous)

et comme il était bien trop tôt pour la première conférence de presse (une curieuse envie d'y assister, ce que je ne fais jamais) je me suis souvenue, en passant devant le musée lapidaire, de l'exposition de Calvet sur l'Egypte – supposant, sotte que j'étais, qu'elle avait lieu plutôt dans cette nef que rue Joseph Vernet, ce qui bien entendu n'est pas le cas.

J'ai trouvé, au contraire, la salle étonnamment vide, les vitrines de vases grecs étant maintenant regroupées dans un bas côté (que sont devenus les oeuvres anciennement exposées là ?)

ai flâné un moment dans cet ilot de calme et de fraîcheur, étonnée de cet élagage, mais saluant mes vieux amis, le beau torse, deux des jeunes femmes

et ma chère tarasque de Noves, et puis m'en suis allée vers le cloître Saint Louis..

Pendant que les gradins se garnissaient lentement, comme il était encore très tôt, j'ai passé le nez dans la librairie

qui, à vrai dire, était en cours d'installation, ce qui m'a aidée à rester vertueusement sobre en circulant entre les premières tables garnies.

J'ai écouté, d'une oreille et demi, Hortense Archambault et Vincent Baudriller pendant leur petit speech introductif, puis au moment où commençait, par Patrick Pineau, dont ne pourrais voir le spectacle, les entretiens avec les invités du jour,

ai constaté que les allers et venues, embrassades, grandes retrouvailles, autour de moi, me donnaient le vertige et m'agaçaient vraiment très fortement, et que, finalement, si j'avais envie de savoir ce qui se disait, il était plus simple d'attendre que la vidéo soit en ligne,

alors m'en suis allée, un peu trop tard pour profiter tranquillement de l'installation de Richard Long (partie remise).

J'ai croisé deux garçons qui étudiaient la possibilité d'accrocher leurs affiches à des descentes d'eau, faute d'autres emplacements, et suis rentrée, très vacillante (et zut, je ne vais tout de même pas me mettre à craindre la chaleur en plus – ben il semble que si)

voilà, voilà,

désolée de ce piètre billet pour les survivants du mois de juillet – suis pas cap, mais tant pis je continue vaille que vaille.

10 commentaires:

Michel Benoit a dit…

L'avignonnaise la plus festivalière que je connaisse !

Lautreje a dit…

Les pâtes sont indispensables quand on se prépare à une course ! Le stress d'avant le départ est bien courant, t'inquiète pas, tu vas prendre la ligne et après tu vogueras au cap ! beau festival à toi !!

mel13 a dit…

Il faut pas être désolée de nous combler ainsi: c'est important de prendre le pouls d'Avignon en avant-festival, ça nous donne avant-goût... Merci... Grande envie d'aller voir "Cesena" à l'aube...

Brigetoun a dit…

j'ai deux places pour Cesena mais ne pourrais donner le billet (l'une des places est mauvaise et ne sais plus laquelle - erreur de la billetière)

Pierre R. Chantelois a dit…

J'ai pu suivre lors d'un reportage télévisé ces préparatifs dans la belle cité d'Avignon. Avignon se transforme pour faire la fête, pour célébrer les arts, pour accueillir les amoureux festivaliers. Bel homme que vous a rendu Avignon.

jeandler a dit…

C'est parti !
Bon courage à Carcasse et aux autres.

micheline a dit…

l'affichage ou l'imagination au pouvoir!et les accrobaties aussi.

Gérard Méry a dit…

risquer un orteil pour prendre son pied lors d'un spectacle..suite logique

chri a dit…

Tenez bon, avons besoin de vous pour savoir LE festival!

arlette a dit…

Ty en première ........... en espérance de Brigetoun miel de nos jours
pensées encourageantes et toniques