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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, juillet 04, 2011

Soir

le soleil gorgé de la nuit future, se faufile à travers les feuillages, bute sur les branches du cèdre, celles qui restent (découvert un élagage qui me navre),

la lumière descend, caresse le dessous des feuilles, leur rend jeunesse d'un vert tendre

Soir, le tronc s'illumine, prend feu.

Soir, le ciel se fait écrin pour la flèche du cyprès.

Mais dimanche matin, Avignon était encore dans la paix de l'été, prenant élan, entre les avignonnais partis en vacance et les festivaliers à venir – les courses aux halles étaient flânerie, détente, sourires,

et les plantes du mur jouaient entre ombre et un petit rayon de lumière.

Sur mes pas, j'ai trouvé, pourtant, des traces - des ouvriers à pied d'oeuvre pour l'équipement des pénitents blancs,

l'attirail du premier portraitiste de la place de l'horloge

et, encore timides et fort rares,





les premières affiches avant l'invasion (que personnellement je trouve réjouissante).

13 commentaires:

Michel Benoit a dit…

Oui, les affiches offestivalières se font tirer l'oreille. Cette nuit peut-être ?

joye a dit…

Belle étude de l'arbre, et puis l'association avec les gens de la photo qui suit est insolite, pour dire le moins !

Sacrée brigetoun, tu sais ouvrir les yeux et le regard (deux choses différentes, bien sûr !).

Pierre R. Chantelois a dit…

Ces halles par un beau dimanche matin devaient être joliment fréquentées et toute pleine de belles odeurs. Avignon se pare de ses atours pour bien accueillir les festivaliers. Comme il serait bon d'y être parmi la foule anonyme :-)

Lautreje a dit…

une invasion de culture ne peut être que réjouissante !

D. Hasselmann a dit…

Vous allez au spectacle de Theresa de Keersmaeker, à 4 heures du matin dans la Cour d'honneur ?

On s'y verra peut-être !

D. Hasselmann a dit…

Je voulais écrire : Anne Teresa...

Brigetoun a dit…

bien sûr - ne manquerais pas ça (euh carcasse tu ne m'as pas entendue
Mais pour se voir dans la foule de la cour d'honneur et dans l'aube ? ça c'est plus douteux

Brigetoun a dit…

je n'avais lu que Kersmaeker

jeandler a dit…

l'a-ttention monte avec la chaleur.

DUSZKA a dit…

Pour moi qui suis isolée dans une nature où l'arbre triomphe avec arrogance, et la solitude estivale reposante, le rapprochement poétique avec les gens qui se préparent subrepticement à la foule, c'est bien ta façon d'être citadine aux yeux levés. Bises.

Gérard Méry a dit…

le Gospel pour moi si j'étais en Avignon

Fardoise a dit…

Suis rentrée hier après-midi et je ne les ai pas trouvé timides les affiches, elles m'ont sauté dessus dès ma sortie de la gare.

Brigetoun a dit…

oh oui, maintenant c'est l'exubérance (avec pas mal d'inventivité pour multiplier les supports) ) là c'était dimanche à 10 heures du matin - ça c'est éveillé dans la nuit suivante