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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, août 19, 2011

Une porte – qu'est pas trop à mon goût –

pourtant : idée de protection : avec le pastiche des ferrures anciennes, comme les poutres à suspendre achetées au mètre, et avec son bois neuf, luisant, sans la solide massivité mate de la porte antique derrière laquelle refuge est inviolable, ou le semble, mais bois non vermoulu, sans souffrances ni fragilité dissimulée.

Cloîtrer derrière ma mauvaise humeur sans raison, que point ne dois infliger aux humeurs variables et parfois résolument po-si-ti-ves des autres – sourire de ladite mauvaise humeur et la laisser se transformer tranquillement en aquabonisme.

Et pour ne pas en rester là, reprendre un rêve embarqué sur un convoi des glossolales http://leconvoidesglossolales.blogspot.com/ comme une échappée

J'ai rêvé que j'étais dans un jardin ou un parc, plongée dans une nuit d'un noir profond, tel que j'oublie toujours qu'il puisse être noir ; cet absolu avait volé au quatuor de platanes qui se dressait devant moi son feuillage, et les arbres élevaient leurs branches livides sculptées par une lumière blanche comme une supplique pour qu'il leur soit rendu, un refus d'entrer dès maintenant dans leur solitude hivernale. J'ai voulu pénétrer dans la maison dont je sentais la présence derrière moi, me rassurer de la douceur tendre d'une petite lampe, mais je ne trouvais plus la porte.

7 août

7 commentaires:

Michel Benoit a dit…

Les arbres font peur mais la nuit sera douce.

Pierre R. Chantelois a dit…

Porte close aux fausses dorures qui disparaît de la maison toute effacée dans une solitude hivernale. Et les humeurs prennent un coup de froid.

micheline a dit…

aquabonisme.

belle trouvaille!aqua fluide qui coule et fuit comme débonnaire,de
bon air air de rien rien à faire.. voilà qui se décline et se dissout dans ce nouveau vocable en isme.

et mille excuses:
jeu de mains jeu de vilain
jeu de mots jeu idiot!

Christian Jacomino a dit…

La seconde photo et son texte me font songer à cette scène émouvante de Moderat cantabile (le film de P. Brook) qui se passe dans un jardin la nuit, le visage de Jeanne Moreau sous les branches des grands arbres, en blanc sur noir...
Bonne journée à toi,

Brigetoun a dit…

merci à toi

Fardoise a dit…

Beaux platanes épouvantés.

joye a dit…

Je suis souvent de mauvaise humeur, mais je pense que c'est un gaspillage de mon temps. Je préfère être heureuse et je sais que c'est moi qui choisis.