dans ce suspens de l'année, où si difficile il est de mener réflexions sérieuses au bureau, selon mes souvenirs, d'intéresser aux trivialités de la vie des immeubles (pourtant le temps des mini catastrophes) ceux qui digèrent une fête et en préparent une autre, temps où je commençais à me préparer à l'enfer de la charrette ininterrompue jusqu'à mi-mars, charrette de belle ampleur, omniprésente – temps de suspens en général, même à leur coeur navré par les commerçants, passé le jour des échanges de cadeaux - temps où l'excitation frémit dans la langueur des jours qui perdent leurs règles - le moment où, à ma petite échelle je renoue petitement avec les rencontres.
M'en vais demain pour un déjeuner et une après-midi de présences fraternelles, par le sang et les amitiés, vers Grignan et la petite montagne, en vraie Provence, ou Provence autre.
Poste, attente en compagnie d'un cowboy, gare, petites courses pour fine chaleur sur peau.. et mistral de faible intensité, juste de quoi me fouetter, bousculer un peu, et nous donner ces ciels
Envie de dormir, sourire s'éternisant, béatitude un peu idiote... ne saurais penser ni aligner des mots … alors appelle à la rescousse le convoi des glossolales http://leconvoidesglossolales.blogspot.com/ et le ciel en variations
Ce serait une lumière qui glisserait, frôlerait, supporterait une fuite de nuages, légers, travaillés comme une dentelle. Ce serait si délicat que les yeux en prendraient joie. Ce serait une gamme du blanc le plus pur à l'or finement rosé qui viendrait animer le dur et lumineux azur en chemin vers la victoire.
22 décembre
Ce serait, en un jour de douceur, une vapeur très blanche, une tache, qui flotterait entre la terre et le bleu du ciel. Par elle, par le coin d'une lanterne, comme un premier échelon, sur le chemin de notre regard, nous toucherions des yeux la profondeur de l'espace.
21 décembre
9 commentaires:
ce serait..
serein.
Quel beau voyage en perspective! Vous allez visiter, à ce que j'ai pu voir sur le Web, un autre monde au sommet d'une colline... Que des splendeurs, je crois. Bon et beau voyage chère amie
Les ciels se grignotent, à Grignan aussi.
"Grignan en vraie Provence..."
S'il faut en croire Mme de Sévigné, cette "autre Provence" ne laisse pas d'être surprenante :
- "Que dites-vous de trouver à Grignan un si bon morceau de la Bretagne ?"
(Lettre du 10 avril 1691).
chaises empilées que rien ne pourrait faire sourire si ce n'est ces lettres taguées en chevelure froufroutante.
en fait de vraie Provence c'est maintenant une annexe du 5°, 6°, 7°, 16°, 17° arrondissements et de la banlieue ouest
" Ô temps ! suspends ton vol, et vous, heures propices !
Suspendez votre cours :
Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours !
Douce escapade en souvenir ....
même les chaises deviennent érotiques !!!
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