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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, décembre 06, 2011

un lundi

J'aurais dû me méfier en constatant d'un oeil écarquillé, un rien vitreux, et totalement incrédule, sur mon petit réveil jeté en biais devant moi en un faux mouvement lors de la première redescente en sommeil à quatre heures, la durée de cette seconde plongée dans néant.

J'aurais dû me méfier au long réveil de carcasse, au petit tumulte intérieur, à ma lecture à la fois fébrile – rattraper mon retard, déplorer d'avoir manqué ces éveils, arrivées sur l'écran, des amis, qui me font lentement entrer dans la conscience du jour – lire ce qui était apparu, tenter d'assimiler, de comprendre, chercher, tendue, à mettre en route les circuits de mon cerveau (je tente de les imaginer à défaut de les comprendre), à cueillir l'étincelle d'une réaction.

J'aurais dû me méfier au réveil de mes projets en un enthousiasme miné de renoncement

J'aurais dû me méfier au mélange d'appétit glouton, de crainte et d'écoeurement au second mini-toast chargé de miel de basse provenance.

C'était journée négative, peuplée de crispations, luttes contre le sommeil, maladresses.

C'était conscience, début d'adresse revenues peu à peu, sans que j'ose me risquer – j'étais tout sauf humus profond et généreux – j'étais sensations, poussières, pulvérulences, avec peu à peu petite gaieté, intérêts, mais toujours crainte de maladresse, physique et intellectuelle.

C'était ce que pouvais... et ça n'a aucune importance.

C'était cieux mouvants, cour mouillée et lumière, douceur et épaules rétractées.

C'était lundi.

Mais, après cette hésitation à rentrer dans le jour et la semaine, le ciel a choisi le bleu puissant

en début d'après midi, quand suis partie, à travers les décors de fête, à la recherche d'un tube pour ma salle de bains que j'ai trouvé, que je n'arrive pas à installer – pour le moment..

voilà, voilà.

12 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Il est des jours où se pousser hors du lit et quitter les bras de Morphée nous contraignent à la lecteur. L'esprit se fait poids plume et le corps poids lourd.

Dominique Hasselmann a dit…

@ Pierre Chantelois : votre lapsus sur "lenteur" est amusant !

@ brigetoun : mais ce tube, c'est du néon ou de la peinture ?

Lautreje a dit…

Et pourtant les choux se pâmaient !

vérification : credu

Brigetoun a dit…

néon mais il semble que le plus simple (déglingué comme à peu près toute l'installation électrique) serit de faire venir un électricien pour poser un nouvel appareil - pas aujourd'hui, pas le temps - essaierai demain

JEA a dit…

Journée négative ? Comme un groupe sanguin (d'où l'expression : se faire du mauvais sang" ?)

Michel Benoit a dit…

Bonne journée !

andree wizem a dit…

soyons raisonnables...disjonctons avant toute tentative de bricolage...

jeandler a dit…

Le courant passe, malgré tout
pas d'étincelles
c'est le principal.
En attendant que la lumière soit, se lever avec le jour pour y voir clair.

arlette a dit…

Les Lundis ...........sont restés en sombre souvenance

Brigetoun a dit…

le courant passe en effet - une demi-heure de tâtonnement et VICTOIRE

joye a dit…

Tu as un don pour faire découvrir l'extraordinaire ordinaire.

Le tout est joliment dit, brige !

Gérard Méry a dit…

On est jamais trop méfiant...dit-on