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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, février 17, 2012

Ciel, toujours, et notre seigneur le vent – sondages, Avignon nuit


C'était le chant profond de grands vents circulant dans les hauteurs, c'étaient rafales dans la nuit secouant tout ce qui donnait prise, c'était grand souffle permanent et brusques vacarmes, c'était un ciel si pur et violent, c'était une Brigetoun en parfait abrutissement.
C'est avoir en réserve encore quelques cieux embarqués sur des convois http://leconvoidesglossolales.blogspot.com/ et c'est en reprendre deux.

Ce serait une douceur qui me ferait penser, avec un sourire intérieur devant la banalité du mot, «adorable» – ce serait un ciel mêlant le bleu, le rose, et la profondeur – ce serait en regardant une petite zone découpée par les immeubles, sentir l'immensité. Ce serait inconsciemment entrer dans un calme infini.

Ce serait un ciel tragique, noir, avec de grosses nodules d'un gris de suie, sous lesquels nous marcherions en tentant petit sifflotement. Ce serait, s'ouvrant dans un coin, un trou, en tourbillon de grumeaux gris et beiges, et au centre l'idée d'un éblouissement, qui aspirerait nos yeux, et nous nous sentirions tomber vers ce puits au dessus de nos têtes.

Seigneur le vent s'est calmé au long du jour, avec de fortes rechutes, et m'a laissé assoupir carcasse, qui était en mauvais jour, en la berçant de blues, de chants touaregs et de quatuors de Mozart (enfin le début en me réveillant pour changer de disque) – économisant ce qui me sert de cerveau, attendant de partir au défit du mistral en amorce de nuit vers le café « chez Françoise » et le café-politique de l'ami Romano Marck.

Un journaliste de France 3, des professeurs (histoire et sociologie), un conseiller général, des péquins, des membres actifs de partis – sujet : sondages, leur fabrication, leurs effets - des naïvetés, des expériences pertinentes - rien appris réellement, mais échanges intéressants – me suis plutôt bien tenue (parlé quand on me donnait la parole). Retour en ne m'agrippant qu'une ou deux fois très passagèrement.

13 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Une fois le vent calmé, l'esprit s'assagit moins sollicité par les poussées intempestives de Dame nature. Chants touaregs et quatuors de Mozart, quelle palette extraordinaire!

Dominique Hasselmann a dit…

Le ciel noir de la dernière photo a laissé pour une fois le monopole du bleu aux fenêtres.

Michel Benoit a dit…

Mais Chez Françoise, c'est plus Françoise...

Brigetoun a dit…

exact un couple charmant dont je n'ai pas retenu le prénom

Brigetoun a dit…

Paumée très cher, je te sers si mal que tu disparais - on continue ?

joye a dit…

Quel bleu sur cette première photo !

J'avoue que j'aime mieux te lire et que j'aime moins lire ce que tu lis ou ce que les autres écrivent (cf FB et Twitter). Parce que...si je voulais les lire, je les lirais.

Parce que c'est TOI que je souhaite lire.

Oui, je sais, je suis incorrigible.

;-)

arlette a dit…

Et même si on apprend rien vraiment il en reste souvent une connexion imprévue!!Bien jeune fille de "s'être bien tenue" tu es trop ...

arlette a dit…

Oh!! bien difficile désormais de pénétrer "chez vous Madame "... le double mot me tourne l'esprit et les yeux

Brigetoun a dit…

suis furieuse, je cherche depuis ce matin comment supprimer la vérification et ne trouve pas -zut pour nouvelle interface

jeandler a dit…

Ce serait mieux sans le vent
ce serait mieux sans cette vérification exaspérante
ce serait mieux
mais c'est pour bientôt...

Gérard Méry a dit…

qui sème le vent, récolte la trompète...çà veut rien dire mais c'est rigolo.

Michel Benoit a dit…

Oui, c'est parce que la trompette était un instrument, avant.

Brigetoun a dit…

grand merci à vous deux pour le rire