C'était
le chant profond de grands vents circulant dans les hauteurs,
c'étaient rafales dans la nuit secouant tout ce qui donnait prise,
c'était grand souffle permanent et brusques vacarmes, c'était un
ciel si pur et violent, c'était une Brigetoun en parfait
abrutissement.
C'est
avoir en réserve encore quelques cieux embarqués sur des convois
http://leconvoidesglossolales.blogspot.com/
et c'est en reprendre deux.
Ce
serait une douceur qui me ferait penser, avec un sourire intérieur
devant la banalité du mot, «adorable» – ce serait un ciel mêlant
le bleu, le rose, et la profondeur – ce serait en regardant une
petite zone découpée par les immeubles, sentir l'immensité. Ce
serait inconsciemment entrer dans un calme infini.
Ce
serait un ciel tragique, noir, avec de grosses nodules d'un gris de
suie, sous lesquels nous marcherions en tentant petit sifflotement.
Ce serait, s'ouvrant dans un coin, un trou, en tourbillon de grumeaux
gris et beiges, et au centre l'idée d'un éblouissement, qui
aspirerait nos yeux, et nous nous sentirions tomber vers ce puits au
dessus de nos têtes.
Seigneur
le vent s'est calmé au long du jour, avec de fortes rechutes, et m'a
laissé assoupir carcasse, qui était en mauvais jour, en la berçant
de blues, de chants touaregs et de quatuors de Mozart (enfin le début
en me réveillant pour changer de disque) – économisant ce qui me
sert de cerveau, attendant de partir au défit du mistral en amorce
de nuit vers le café « chez Françoise » et le
café-politique de l'ami Romano Marck.
Un
journaliste de France 3, des professeurs (histoire et sociologie), un
conseiller général, des péquins, des membres actifs de partis –
sujet : sondages, leur fabrication, leurs effets - des naïvetés,
des expériences pertinentes - rien appris réellement, mais échanges
intéressants – me suis plutôt bien tenue (parlé quand on me
donnait la parole). Retour en ne m'agrippant qu'une ou deux fois très
passagèrement.
13 commentaires:
Une fois le vent calmé, l'esprit s'assagit moins sollicité par les poussées intempestives de Dame nature. Chants touaregs et quatuors de Mozart, quelle palette extraordinaire!
Le ciel noir de la dernière photo a laissé pour une fois le monopole du bleu aux fenêtres.
Mais Chez Françoise, c'est plus Françoise...
exact un couple charmant dont je n'ai pas retenu le prénom
Paumée très cher, je te sers si mal que tu disparais - on continue ?
Quel bleu sur cette première photo !
J'avoue que j'aime mieux te lire et que j'aime moins lire ce que tu lis ou ce que les autres écrivent (cf FB et Twitter). Parce que...si je voulais les lire, je les lirais.
Parce que c'est TOI que je souhaite lire.
Oui, je sais, je suis incorrigible.
;-)
♥
Et même si on apprend rien vraiment il en reste souvent une connexion imprévue!!Bien jeune fille de "s'être bien tenue" tu es trop ...
Oh!! bien difficile désormais de pénétrer "chez vous Madame "... le double mot me tourne l'esprit et les yeux
suis furieuse, je cherche depuis ce matin comment supprimer la vérification et ne trouve pas -zut pour nouvelle interface
Ce serait mieux sans le vent
ce serait mieux sans cette vérification exaspérante
ce serait mieux
mais c'est pour bientôt...
qui sème le vent, récolte la trompète...çà veut rien dire mais c'est rigolo.
Oui, c'est parce que la trompette était un instrument, avant.
grand merci à vous deux pour le rire
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