commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, février 19, 2012

Quelques images au fil de ces jours

vendredi matin, lumière et ombres, idée de douceur, vent tombé,

les terrasses s'installent, mais sans clients encore, il était trop tôt..

et puis vent tombé, mais pas tant..

partie acheter médicament, l'ai assorti de livres, car trop avide je suis (d'autant qu'il y a relectures, et les suggestions de publie.net, auxquelles je cède avec plaisir – mais je lis mal ces jours ci)

en fin de journée, fringuée dadame décontractée, toute en attente et lassitude, suis partie dans petit vent forci, voir les toscans au petit palais ;

la place était balayée par des souffles, 

et la lumière merveilleuse,

mais faisait froid de fatigue, quand j'ai découvert, la foule dans le petit cloître, ai regardé un instant, estimé le temps – de paquets et paquets de public - nécessaire à mon entrée, 

et tant pis pour le vernissage, m'en suis allée avec le soleil.

Après avoir suivi Gallimard, du moins son comportement, et les réactions, me suis changée en catastrophe, ou multiples petites, et suis partie presto à l'opéra

pour un concert, dirigé par Alexander Valkousky
la belle pâte, ou vague, de Mosaïques de Yan Maresz
le concerto pour piano (Giovanni Belluccio) n°24 de Mozart
et la symphonie n02 de George Onslow, découverte pour moi, je l'avoue, que j'ai fort aimée, quand je ne sommeillais pas (malgré elle!), notamment dans l'allegro vivace ed energico (1er mouvement)
Retour, bagarre avec blogger qui refusait toutes photos, dîner avec accompagnement d'un mini chaut de l'autre côté de la cloison (suis à ma grande honte allée demander vers deux heures que le niveau sonore baisse un poco en souriant – m'ont répondu : pas de souci Madame, pas de souci)

Samedi matin, temps clair, vent essouflé, porté aux remparts un sac en papier de papiers et une dizaine de bocaux, bouteille d'huile et de sirop d'orgeat

renoncé à charrier draps et pantalons, renoncé aux halles, suis partie le long des pavés, de la lumière et des ombres

(J'ai cru voir l'amorce de bourgeons sur cet arbre, étaient si timides que la photo ne les montre pas.)
suis passée à Carrefour acheter une courgette et des bonbons, repartie avec sensiblement plus,

si crevée que me suis arrêtée un instant devant ce qui restait d'un bac à plantes – projets de lectures, ménages, écriture, réduits à ces mots, à des incursions sur des billets, avec l'impression de soulever le monde – le soir est venu.

7 commentaires:

Michel Benoit a dit…

Cet après-midi, les terrasses des cafés de la place de l'Horloge étaient pleines de consommateurs, vêtus, mais au soleil...
Le temps a vite changé...

Pierre R. Chantelois a dit…

Déjà les terrasses à Avignon. Déjà le soleil qui réchauffe et le vent qui se fait moins intempestif. Serait-ce odeur de printemps? Et si Mozart trouve son chemin parmi ces transformations saisonnières, grand bien lui fasse.

JEA a dit…

Le site de Yan Maresz :
http://www.yanmaresz.com/blog

Dominique Hasselmann a dit…

Le quotidien ensoleillé chez vous : on dirait ce matin, ici, une contagion.

jeandler a dit…

Pluie hier, ici, et ce matin le soleil qui fait espérer un peu de chaleur...
Des lectures mais point de Halles ni d'Opéra et les bourgeons dormants.

Brigetoun a dit…

Paumée cher, excuse moi, et je crains que tu ne sois guère plus paré demain.

arlette a dit…

Alors que le soleil nous berce doucement voluptueusement ...
Départ vers la haute Drôme presque l'Isère pour ouvrir maison famille et enfants impatients !! et le froid piquant et la bise et.. et .. et la vie qui va autrement Arlette