vendredi
matin, lumière et ombres, idée de douceur, vent tombé,
les
terrasses s'installent, mais sans clients encore, il était trop
tôt..
et
puis vent tombé, mais pas tant..
partie
acheter médicament, l'ai assorti de livres, car trop avide je suis
(d'autant qu'il y a relectures, et les suggestions de publie.net,
auxquelles je cède avec plaisir – mais je lis mal ces jours ci)
en
fin de journée, fringuée dadame décontractée, toute en attente et
lassitude, suis partie dans petit vent forci, voir les toscans au
petit palais ;
la
place était balayée par des souffles,
et
la lumière merveilleuse,
mais
faisait froid de fatigue, quand j'ai découvert, la foule dans le
petit cloître, ai regardé un instant, estimé le temps – de
paquets et paquets de public - nécessaire à mon entrée,
et
tant pis pour le vernissage, m'en suis allée avec le soleil.
Après
avoir suivi Gallimard, du moins son comportement, et les réactions,
me suis changée en catastrophe, ou multiples petites, et suis partie
presto à l'opéra
pour
un concert, dirigé par Alexander Valkousky
la
belle pâte, ou vague, de Mosaïques de Yan Maresz
le
concerto pour piano (Giovanni Belluccio) n°24 de Mozart
et
la symphonie n02 de George Onslow, découverte pour moi, je l'avoue,
que j'ai fort aimée, quand je ne sommeillais pas (malgré elle!),
notamment dans l'allegro vivace ed energico (1er mouvement)
Retour,
bagarre avec blogger qui refusait toutes photos, dîner avec
accompagnement d'un mini chaut de l'autre côté de la cloison (suis
à ma grande honte allée demander vers deux heures que le niveau
sonore baisse un poco – en
souriant – m'ont répondu : pas de souci Madame, pas de souci)
Samedi
matin, temps clair, vent essouflé, porté aux remparts un sac en
papier de papiers et une dizaine de bocaux, bouteille d'huile et de
sirop d'orgeat
renoncé
à charrier draps et pantalons, renoncé aux halles, suis partie le
long des pavés, de la lumière et des ombres
(J'ai
cru voir l'amorce de bourgeons sur cet arbre, étaient si timides que
la photo ne les montre pas.)
suis
passée à Carrefour acheter une courgette et des bonbons, repartie
avec sensiblement plus,
si
crevée que me suis arrêtée un instant devant ce qui restait d'un
bac à plantes – projets de lectures, ménages, écriture, réduits
à ces mots, à des incursions sur des billets, avec l'impression de
soulever le monde – le soir est venu.
7 commentaires:
Cet après-midi, les terrasses des cafés de la place de l'Horloge étaient pleines de consommateurs, vêtus, mais au soleil...
Le temps a vite changé...
Déjà les terrasses à Avignon. Déjà le soleil qui réchauffe et le vent qui se fait moins intempestif. Serait-ce odeur de printemps? Et si Mozart trouve son chemin parmi ces transformations saisonnières, grand bien lui fasse.
Le site de Yan Maresz :
http://www.yanmaresz.com/blog
Le quotidien ensoleillé chez vous : on dirait ce matin, ici, une contagion.
Pluie hier, ici, et ce matin le soleil qui fait espérer un peu de chaleur...
Des lectures mais point de Halles ni d'Opéra et les bourgeons dormants.
Paumée cher, excuse moi, et je crains que tu ne sois guère plus paré demain.
Alors que le soleil nous berce doucement voluptueusement ...
Départ vers la haute Drôme presque l'Isère pour ouvrir maison famille et enfants impatients !! et le froid piquant et la bise et.. et .. et la vie qui va autrement Arlette
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