Surprise ce matin, allant
maussaderie, café en main, d'apercevoir tache blanche, brusque comme
un clin d'oeil, fleur fragile, la première en trois ans, sur un bras
ondulant.. cadeau de la plante sans nom.
Autres en promesses,
petites touffes sur le bois, accompagnent les fleurs étrangères,
les filles de serres.
Ces jours en la ville,
plateaux de bois, filets sur blessures - regret fugitif et honteux en
moi, celle-ci place du Change, une décrépitude aimée, émouvante,
blanche elle était, ou blafarde, les pierres décapées,
déjointoyées, comme un visage en pleurs.
Hommes qui oeuvrent
posément, voix gestes échanges, lentement la ville, quand elle
peut, où elle peut, se fait jeune, claire, avant l'été.
10 commentaires:
La ville échafaude son maquillage, un peu partout.
Comme la vie
Comme la mer
Ça va ça vient
De brun
En blanchi
Et de clair
En sombre
L'"Eco-construction" a reçu un écho sur votre blog...
merci à vous trois - continue à dormir et grossir trop printemps ?)
Pour accompagner une saison qui s'embellit, la ville ne peut faire autrement que de répondre par la beauté à la beauté. Et nos yeux n'en sont qu'émerveillés.
Partout, je lis des textes sur le bien et le mal, alors ici, je vois la même étude visuelle, exprimée par la fleur et le béton.
Beau regard printanier :-)
Les fleurs sont des cadeaux de la nature. L'attention et les soins y sont certainement pour beaucoup
:-) et l'amour en + !!
Flore
Jolie formule que celle de Dominique: " La ville échafaude son maquillage ". Cela mérite une longue réflexion comme celle pour tes plantes se décidant à fleurir...
le mur se voile la façade
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