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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, mars 23, 2012

Se préparer


Surprise ce matin, allant maussaderie, café en main, d'apercevoir tache blanche, brusque comme un clin d'oeil, fleur fragile, la première en trois ans, sur un bras ondulant.. cadeau de la plante sans nom.

Autres en promesses, petites touffes sur le bois, accompagnent les fleurs étrangères, les filles de serres.

Ces jours en la ville, plateaux de bois, filets sur blessures - regret fugitif et honteux en moi, celle-ci place du Change, une décrépitude aimée, émouvante, blanche elle était, ou blafarde, les pierres décapées, déjointoyées, comme un visage en pleurs. 

Hommes qui oeuvrent posément, voix gestes échanges, lentement la ville, quand elle peut, où elle peut, se fait jeune, claire, avant l'été.

10 commentaires:

D. Hasselmann a dit…

La ville échafaude son maquillage, un peu partout.

Michel Benoit a dit…

Comme la vie
Comme la mer
Ça va ça vient
De brun
En blanchi
Et de clair
En sombre

JEA a dit…

L'"Eco-construction" a reçu un écho sur votre blog...

Brigetoun a dit…

merci à vous trois - continue à dormir et grossir trop printemps ?)

Pierre R. Chantelois a dit…

Pour accompagner une saison qui s'embellit, la ville ne peut faire autrement que de répondre par la beauté à la beauté. Et nos yeux n'en sont qu'émerveillés.

joye a dit…

Partout, je lis des textes sur le bien et le mal, alors ici, je vois la même étude visuelle, exprimée par la fleur et le béton.

Anonyme a dit…

Beau regard printanier :-)

Anonyme a dit…

Les fleurs sont des cadeaux de la nature. L'attention et les soins y sont certainement pour beaucoup
:-) et l'amour en + !!

Flore

jeandler a dit…

Jolie formule que celle de Dominique: " La ville échafaude son maquillage ". Cela mérite une longue réflexion comme celle pour tes plantes se décidant à fleurir...

Gérard Méry a dit…

le mur se voile la façade