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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, mai 01, 2012

Pluie – ressortir Jean qui a dit


Hésitation, un peu, devant cour humide, pendant que chaudière ronflait dans poitrine et crâne (les suites de la belle maison en partie inhabitée)

et puis, parce que fallait, incursion dans un Avignon fort tristounet, au moins en son aspect

pour petites courses et puis marche rapide, de plot en plot, de rue en carrefour, vers le teinturier, parce que pluie s'était décidée à rafraîchir mon crâne, mais avec un manque total de tempérance, imbibait mes cheveux, poursuivant sa chute en gouttant d'une mèche sur mon nez, tentait de s'infiltrer par le col trop large de l'imperméable.
Sourires humides, quelques jolis parapluies... refus de m'intéresser à la garde-robe d'été comme l'aurais dû.
Me sens très, très enrhumée, très, très sotte, mais pas spécialement morose, alors, faute de pouvoir mieux, reprends un « Jean a dit » d'un convoi des glossolales http://leconvoidesglossolales.blogspot

Jean a dit «il y a l'amitié, il y a le soleil, il y a les maçons, il y a la douceur des abris, il y a la rue», et il y a l'art de la rue, il y a les graphes, il y a les fresques, il y a les trompe-l'oeil, il y a Edgar Mueller et il y a Ernest Pignon-Ernest, il y a l'entraide, il y a les luttes, il y a au coin de la rue deux hommes qui se font la courte échelle pour peindre des slogans dont on ne sait ce qu'ils seront, dont on sait seulement qu'ils seront contestataires, comme misérablement les graffitis imprécis à leurs pieds figurés, comme ils le sont eux-même faute d'être d'os et de chair.

8 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Parfois les petites courses apparaissent comme de grandes corvées. Et si la pluie s'en mêle, faut-il se surprendre que les petites courses s'emmêlent... Beaucoup de soucis pour un printemps un peu capricieux

Lautreje a dit…

Impossible d'oublier les corps et les visages peints par Ernest Pignon-Ernest. Vive le 1er Mai, vive la fête du travail !

jeandler a dit…

Plots obligés, à saute-mouton,
deux hommes en reflet
jouant la carte contestataire
la pluie s'égoutte et s'inflitre.
A vos souhaits.

arlette a dit…

Beau souvenir :Pignon Ernest l'homme qui laisse des chefs - d'oeuvre dans la rue que le vent emporte...comme les larmes et les rhumes

Michel Benoit a dit…

 
À propos de l'origine du 1er mai (sur Facebook).

Brigetoun a dit…

oui je sais Micel ce n'est pas a fête du travail mais la fête des luttes et de la fierté des travailleurs - l'a tout faux notre petit encore (j'espère juste encore) président
Peut-être fête de la solidarité puisqu'on n'obtient rien sans cela et que c'est beau

joye a dit…

Yep, gris et pluvieux icitte itou !

Gérard Méry a dit…

Ce 1er mai le muguet, demain soir la Rose.