Partie vers 7 heures et
demie sous un ciel couvert d'un côté (idiotement c'était à ma
gauche, et je n'avais pas le temps de me retourner)
et qui se dégageait de
l'autre,
vers la mairie et mon
bureau de vote, sans grande illusion, (à tort ! n'en reviens
pas) sur le résultat de celui-ci
Brigetoun et quatre
membres de la majorité sortante (dont trois agréables) – me suis
emparée du registre d'émargement et de ses sacrées feuilles qui
tournent mal, jusqu'à quatre heurs et quelques
pour un café, trois
fourchettes de pâtes qui n'entraient pas et un demi-cigare pour me
mettre à plat
retour dans le bureau -
gros calme, jusqu'au petit coup de feu final – Brigetoun dans un
fauteuil à l'arrière, regardant ce qui se passait et ne posait pas
de problème
jusqu'au dépouillement
avec un bulletin d'écart sur le premier cent, et un écart qui se
creusait, faisant blêmir discrètement les visages sauf un qui
s'appliquait à ne rien montrer jusqu'à
Sarkozy 341 – Hollande
365 – nuls 38 – blancs 7 – abstentions 232, ce qui pour ce
bureau est inespéré
derrière la vitre donnant
sur la place de l'horloge, par laquelle regardais de temps en temps
un ciel très bleu et le haut du manège, ont commencé à monter des
cris de victoire
suis sortie vers 8 heures
et demie, libérant, dès le procès-verbal signé, les adieux faits,
et la séparation dans le hall, un sourire et un espoir prenant son
essor, pour trouver sur la place une petite liesse improvisée – ai
embrassé Caroline Gérard et Daniel Labedan, un ami communiste, ai
plaisanté un peu
salué quelques jeunes et
leurs drapeaux (il y en avait aussi du Front de gauche et un Vert), et suis redescendue dans l'antre pour m'occuper un
peu de carcasse, faire le tour des émissions pour savoir et
déguster.
Billet très plat –
simplement joie, là... tout de suite
et maintenant reste à ce
qu'un peu de bien se produise.
13 commentaires:
Un effort difficile mais combien couronné par l'avènement d'un grand retour.
Maintenant on va voir... peut-être.
Barbara :
- "Regarde :
Moins chagrins, moins voûtés,
Tous, ils semblent danser
Leur vie recommencée.
Regarde :
On pourrait encore y croire.
Il suffit de le vouloir
Avant qu'il ne soit trop tard.
Regarde :
On en a tellement rêvé
Que, sur les mur bétonnés,
Poussent des fleurs de papier..."
Après une journée aussi chargée, de tâches comme d'émotions, on comprend. Comme quoi il ne faut jamais désespérer.
Oui, mais la joie n'est jamais plate.... cela fait du bien, comme une grande respiration... maintenant il, ils et elles sont se mettre au travail et il y en a pour tous...
oui, la joie n'est jamais plate...
ICI
respirer un peu moins d'air vicié ça permet de retrouver des parfums oubliés
...et maintenant au boulot sans trop de déchirure
Pensées ....tu as vu Toulon??pas croyable à ce point et le var se distingue
L'air est plus fluide et le ciel si bleu maintenant
Espérer, c'est aussi être de gauche - et vice-versa.
La victoire, même "étriquée" (comme disait ce matin Patrick Cohen à Fabius sur France Inter !) est belle et Sarkozy "dégagé" enfin pour d'autres activités plus rentables pour lui et moins pénibles pour la majorité des Français.
Vous avez "scruté" comme il fallait, et les chiffres ont correspondu à l'attente souhaitée en dépit des esprits chagrins.
Le temps du renouveau va se mettre en place, il suffit d'y croire... et d'y oeuvrer.
mais suis plus épuisée que je le pensais effort et tension morale, l'ambiance était tout de même hostile) - vais essayer de ronger la montagne du changement de garde-robe et faire de l'écoute allongée (j'en étais aux larmes) - préserver la joie n jour ou deux, en ayant conscience des difficultés mais ans vouloir entrer dans les querelles
Juste quelques jours de liesse tranquille, juste ça.
L'euro est en baisse, c'est une bonne nouvelle pour moi. ;-)
Non, je te charrie, félicitations.
Heureuse pour Avignon ; la Bretagne, depuis hier soir, est toute rose.
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