derrière ce qui fût
peut-être digne et non sans un petit charme, un rien endommagé par
les ans anarchiques d'oubli,
(seule est mon oeuvre
l'usure)
ce qui devrait être au
moins une tentative du moi appliqué pour entamer un débat afin de
convaincre mon moi indocile de donner premier rang à la raison et la
nécessité sur l'image auquel se réduit, d'une brindille et d'un
cigare
(refuse de me sentir
humiliée de me limiter à cela, c'est déjà ça, plus ne puis)
ce qui pourrait être un
débat entre l'un et l'autre moi, si le moi brindille qui se
développe contre toute vraisemblance, avec un ébahissement agacé,
ne haussait pas les épaule, refusant d'envisager d'entendre la docte
raison, d'envisager, quoiqu'il en coûte, de prendre en compte la
nécessité
agacement devant
l'insistance de cette raison, de cette nécessité
mots à demi brouillés
bien inutilement
ma normalité de mauvaise
humeur
et puis le moi, dessous,
qui n'a qu'une envie, dormir, toujours.
7 commentaires:
Le grand sommeil vient toujours trop tôt pour les survivants et trop tard pour ceux ou celles qui le réclament avec empressement. Ces mots de Baudelaire me hantent :
Ô Mort, vieux capitaine, il est temps ! levons l'ancre !
Ce pays nous ennuie, ô Mort ! Appareillons !
Si le ciel et la mer sont noirs comme de l'encre,
Nos coeurs que tu connais sont remplis de rayons !
Mots portuaires (les photos aiment les hiéroglyphes).
comment la porte supporte-t-elle ???
Mots brouillés, regards mouillés,
Dormir, certes, mais après le Festival...
Savoir déchiffrer
L'enchevêtrement des tags sur la porte répond parfaitement à l'enchevêtrement des postulats dans les sentences !
:D)
Les œufs brouillés, les yeux brouillés, tes mots brouillés...je me débrouille dans cette embrouille.
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