Ciel bleu très pâle,
transparent, aux petites heures, quand le soleil s'installait
ciel bleu gorgé de belle
chaleur quand m'en suis allée aux halles – ciel couvert par moment
– bleu voilé – retour du bleu dur – dirons-nous variable ?
Ciel clément disait le
téléphone pour le premier dîner des intervenants au festival de la
correspondance, dans le jardin familier, à Grignan, mardi soir.
Découvert que les soldes
commençaient enfin dans notre sud – souri aux vitrines – dit pas
besoin, plein de vieilleries aimées, de robes à trois francs six
sous dans lesquelles suis bien, et suis vieille qui ne sortira que
dans foule bigarrée et indifférente... et puis j'ai couffin au bout
de bras,
croisé un premier groupe
en campagne avec cartons-porte-affiches garnis de ficelle et un
escabeau (mais passaient trop vite pour que j'exhume mon appareil) et
très très peu d'affiches en place (ce sera pour jeudi matin et dans
la nuit de jeudi à vendredi)
courses détendues, peu de
clients, vendeurs de belle humeur, pas trop de touristes, mais beaux
étalages
et retour avec petites
poires, pommes, courgettes de toutes formes, trois sortes de tomates,
aile de raie, mini rougets, solettes, lieu et deux kilos et demi de patates
de tailles et pedigrees variables – provisions fraîches avant de
me contenter de ce qu'offre le petit casino quand n'aurai plus temps.
Et puis, après n'avoir
trouvé que pantalons trop-chers-pour-ce-qu'étaient ou trucs trop
grands ou trop décolletés pour moi au Comptoir des cotonniers, ai
installé couffin, patates, poissons, etc... dans le raffinement de
Ventilo, avec la presque ferme volonté de me borner à un moment
d'amusement, ai essayé des soieries brodées et mousselines idéales,
et me suis retrouvée avec une robe (bien mieux qu'elle ne le semble
là) au prix très réduit mais encore déraisonnable – mais qui me
plaît vraiment, et qui est assez intemporelle et de belle qualité
pour, comme du temps de nos grands-mères, et comme toujours avec
moi, m'accompagner en belle durée.
Ai négligé au moins
provisoirement les autres boutiques, avec vertu et bras trop chargés.
Rentrer – ménage –
cuisine – rangement – et, en écoutant le débat sans enjeu sur
le dernier conseil européen, avec un très fort intérêt, lu, en
bloquant par moment mon esprit, au gré de ma bibliothèque, à la
recherche d'idées pour http://brigetoun.wordpress.com
sans grand résultat.
je me flatte un peu, suis maintenant moins souple, même si lu au sol, et moins charmante que la petite bonne femme de Titou http://www.titouvergier.com/
Et les équipes sont en plein travail - à l'heure des poubelles, un peu avant vingt heures, il y avait une dizaine d'affiches dans mon coin de rue, qui est en dehors des circuits.
Et les équipes sont en plein travail - à l'heure des poubelles, un peu avant vingt heures, il y avait une dizaine d'affiches dans mon coin de rue, qui est en dehors des circuits.
7 commentaires:
Les affiches concurrencent désormais les vêtements (elles sont le rideau manquant du théâtre) !
Baudelaire me semble bien fardé...
Je crois que bien en effet que Charles ne passera pas inaperçu à Avignon.
Voici venu les temps des soldes d'été, dit-on, et des affiches, ces dernières annonçant plus sûrement que les premières la fête.
Affichage toute la journée d'hier.
Il y a déjà beaucoup d'affiches en place.
(Mais après tout, qu'est-ce qu'on en a... à fiche ?) :D)
jour ordinaire ? bon comme le pain, l'air, la douche ou le sommeil, toutes choses délicieusement ... ordinaires. Comme la vie en somme !
Ta robe presque de...bure ' vu la cordelière) est belle, bon choix en attendant le premier spectacle
Beau de l'air et du ciel bleu...jour ordinaire
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