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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, juillet 31, 2012

Un échange en lumière et ombre – reprise des vases communicants


coeur en pénombre, esprit vague blanc, blottie dans l'ombre, le dos tourné à l'antre, elle regardait
elle regardait le ciel, la lumière diffuse, la gloire entamée, envahie par un troupeau
elle regardait, tant et tant - ne voulant penser - qu'il n'y avait que cela, la fuite des nuages, leur blancheur terne, et leurs ourlets lumineux
elle contemplait, tant qu'elle croyait distinguer - le pouvoir presque - le grand élan pourtant imperceptible, la lumière qui se frayait chemin, passait dans les écarts déformés, sans cesse, entre les nuages en partance
et n'était plus que ce voyage, elle perdue en regard,
retombée, a souri - rentrée en elle, s'est inventé un rêve,
un voyage, vers un ciel, dans un là-bas imprécis, nuages en dérive sous des yeux,
suivre nuages miraculés, jusque là, en ciel que regarderait, sans savoir, le presque père
lui ce temps passé, illusion des temps heureux,
elle contemplant la venue du soir, dans ce besoin de lui écrire, briser silence, silence pour rien, que la vie, avec rien, juste une pensée, un fétu

pied dans la poussière de terre, épaules mordues par le soleil, entre lentisques et fleurs d'ail, l'homme revenait vers sa maison,
vers la page venue du passé – être dérangé, la poser sur la table, refus d'y penser, inutilité, s'en aller marcher dans les vignes
cependant elle était là – mais ne le concernait pas – la fausse responsabilité, tombée de sa vie - couper sans brutalité
il s'est arrêté, sous l'olivier au bas des marches
est resté là devant le mur chaud - regardait
regardait le grain, la pierre ingrate et l'enduit, splendeur argentée dans la lumière
contemplait ce coin d'ombre, bornage posé par le volet, coupure droite, brutale, qui niait le mur
regardait l'ombre qu'il posait lui, floue, difforme, fantasque
et s'en remplissait, en usait, faisait de contemplation oubli, et puis jeu, a bougé très lentement, a fait danser sa main sur le mur, vu des animaux, et leur a souri
est rentré, pris une feuille, a dessiné lumière et ombre, à la plume et encre bleue
l'a envoyée à l'ancienne enfant

journée consacrée à des futilités, à des loupés, à rien, très occupée pour un résultat nul, et sans aucun remord (si d'avoir détruit mon texte-vase qui n'était peut être pas si mal que ça, sans savoir par quel bout prendre un nouveau, sur un thème, pourtant, d'une simplicité superbe)

Donc je reprends sur paumée ma contribution de juillet, chez Franck Queyraud, http://flaneriequotidienne.wordpress.com, aux vases communicants.

4 commentaires:

arlette a dit…

Coeur en écharpe ...
Coeur en partance ...
Tout est normal docteur après tant d'émotions festivalières

tanette2 a dit…

Si tu décides de visiter Albi....quand tu veux, je t'accompagne...

czottele a dit…

ne soyez pas si dure pour vous-même chère Brigitte, est-il vraiment détruit le texte-vase (sûre d'avoir vidé la corbeille?) et puis peut-être un mal pour un bien comme on dit... récupérez ou le texte ou l'énergie et en attendant, un seul remède: la sieste!

Gérard a dit…

La tempête est passée retour au calme