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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

dimanche, septembre 16, 2012

Compte-rendu d'un samedi en peu de mots et beaucoup trop d'images


sortir dans petit souvenir de vent, juste de quoi animer par moments cheveux et jupes, et sous ciel d'une pureté absolue

rencontrer photographes attendant l'ouverture de Saint Agricol, 

ne pas se tenir parole et passer charger, trop, sacs à Carrefour, malgré la climatisation de plus en plus virulente, les produits disparus et la nouvelle queue aux caisses qui semble encore plus interminable,

passer place Crillon au moment où commence la cuisson de l'agneau par le chef cuisinier (ou non) de l'hôtel de l'Europe (sur quatre places, quatre cuisiniers traitant soit boeuf, soit porc, soit veau en l'honneur de la journée du patrimoine)

ne pas s'attarder (horreur de ça) mais trouver l'ambiance sympathique.
Et puis l'après-midi, parce que sur le Rhône il y avait compétition de jet-skis et fête (toujours pas terminée à 21 heures) et que cela représente à mes yeux une vulgarité pesante dont je n'avais pas envie d'entendre les échos, ai décidé de ne pas bouder les journées du patrimoine et suis partie vers un concert à Saint Didier et une rencontre avec les jeunes compagnons du Tour de France aux Célestins.
Ce ne fut ni l'un ni l'autre, ce fut par contre une avalanche de photos, beaucoup trop, et d'un intérêt extrêmement variables, dont je suis tout de même, malgré ma flemme mitigée d'auto-indulgence, arrivée à jeter quelques unes, dont quelques autres ont rejoint la réserve, dont il reste un bien trop grand nombre que, je vous en préviens, j'installe ci-dessous, avec juste quelques mots, très peu, pour les localiser

Saint Agricol, en voisine

Saint Didier, où suis arrivée avec quinze minutes d'avance, où carcasse n'aimait pas la position assise, où j'ai décidé que les morceaux qui m'auraient plu dans l'assez long programme étaient trop rares et venaient trop tard, d'où je suis repartie

pour jeter un oeil dans la grande salle de Ceccano, jouir de sa beauté joliment fanée, circuler entre les rayons pour vérifier que rien ne me tentait vraiment et que j'avais raison de ne pas prendre de carte, grimper vers les niveaux supérieurs, vérifier qu'il en est de même - 

les Célestins, la façade qui commence à devenir un rien moins blafarde

mais suis tombée au moment où les compagnons avaient été priés d'abandonner leurs tables (et certains éléments étaient sortis) – sauf un tout jeune que nous, quelques, enquiquinions avec nos regards (et il ne pouvait, comme me souviens de l'avoir fait en des temps très anciens, donner grands coups de ciseaux faisant jaillir éclats de pierre pour tenir visiteurs à distance) – parce que c'était l'heure d'un spectacle de danse, que, j'en suis navrée, j'ai trouvé sans aucun intérêt

alors j'ai tourné un peu, dans le plaisir de ce mélange de styles, de ce côté chantier que j'espère permanent

De là, par petites rues, la rue Four de la terre, et l'hôtel de Montaigü, chez les compagnons, le bel escalier, le plaisir des essences de bois,

et, en haut, dans un des ateliers, une belle cheminée toujours en restauration, et le large bandeau peint qui domine les tables des élèves -

et puis pour finir Saint Pierre, qui avait opté pour le faste, était drapé aux couleurs du Vatican et présentait des vêtements liturgiques

et, une fois encore, l'envie d'habiter cet appartement, même si les nuits pendant le festival doivent y donner fort désir de solitude.
Je vous avais prévenus

9 commentaires:

MATHILDE PRIMAVERA a dit…

Des obligations domestiques m'ayant empêchée de pouvoir profiter des merveilles de notre cité ouvertes pendant les journées du patrimoine, je me suis précipitée sur ta publication pour vivre un peu à travers toi tout cela !!! Mais autant que tu le saches, nous sommes deux à vouloir habiter cet appartement, il va falloir que le propriétaire fasse un choix !!! Rires !!!

DUSZKA a dit…

Si tu es jalouse de mon travail de convoyeuse de bois odorant, moi, sans vergogne je suis jalouse des beautés qui t'entourent et que tu sais si bien nous faire visiter. MERCI

Brigetoun a dit…

oh ce n'est pas le travail de convoyeuse de bois que j'envie, ce sont les flambées à venir

Pierre R. Chantelois a dit…

Bonjour Brigitte

Vous vous en doutez bien. Un album de photos comme je les aime. Je les feuillette. Je reviens. Je pars. Je reviens. Je les regarde. Je les regarde à nouveau. Avignon. Je rêve. Les arts, la cuisine, la foule, la solitude, la collectivité. Découvrir une ville. Un monde. Tout cela je le retrouve dans ces grands albums. Le religieux comme le profane. Le fleuve comme les étangs. Les fleurs comme les arbres. J'arrête. Vous ai-je dit que j'aime cette rubrique?

Dominique Hasselmann a dit…

La photo prise de haut, en plongée, avec les arbres (vous êtes montée dedans ?) donnant sur la cour est particulièrement réussie.

Mais les photos, on en met parfois trop ou pas assez (difficile d'avoir un regard à distance), ce n'est pas grave, au final.

JEA a dit…

pauvres de pauvres boeufs, porcs, voire veaux ou agneaux qui se seraient bien passés d'être trucidés en l'honneur de la journée du patrimoine...

jeandler a dit…

Prévenus et comblés.
Douce est cette avalanche patrimoniale. Pour ma part, en ma ville, me suis contenté de la visite commentée des fouilles en cours et d'une église d'une fort belle acoustique où un chœur sous la poigne vigoureuse de sa chef enchantait et m'a fait oublier ma relative déception causée par la sécheresse du décor ambiant.

arlette a dit…

Aime beaucoup les photossss ...
et pas patrimoine re rabâché à l'infini si factice

Brigetoun a dit…

Avignon a plus que beaucoup d'autres villes légitimité à parler 'patrimoine" sans se poser trop de questions, non qu'il soit plus grand (pas mal tout de même, mais c'est sa principale ressource)