Quand se joue toujours
dans l'air la toison verte des arbres,
quand les platanes
palissent, virent lentement,
quand des taches brunes
s'y installent, en pointillé,
quand le gris nous vient
entre deux jours de mistral,
quand ne peux l'éviter, et pour côtoyer la vie, je m'en vais dans les
rues, longeant les trottoirs réduits au symbole.
Mais j'ai bien du mal à
m'y décider, dame oui !
7 commentaires:
Porte étroite aussi pour les saisons...
Plus qu'un frémissement de saison,
un frissonnement.
Côtoyer la vie ...bellement quand même
Charme des feuillages dorés
Tout en poésie retenue
Pensée
et qui radotait : "il n'y a plus de saisons" ? il ne faut vraiment pas aimer les maths pour se refuser à compter jusque 4...
C'est avec les saisons que notre vie change. C'est avec l'addition des saisons que nous soustrayons les jours avant le grand départ.
lutter contre le mistral pour continuer à avancer...il n'y a pas de petite lutte
Méchant ce mistral, même si l'on sent déjà aujourd'hui les températures remonter. L'autre jour quand il est arrivé avec le froid dans son premier accès de violence, il m'a fait peur. L'été était-il déjà fini ?
Enregistrer un commentaire