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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mercredi, novembre 21, 2012

Qui se lève de Toulon, se lève de la raison...


l'ai fait, longues années, il y a... sans regrets, mais avec, à chaque retour, un moment où m'embarque la beauté de la rade.
Deux soeurs en voiture sur la corniche du Faron...
Pins en mouvement le long de nous, quand les maisons se sont espacées, quand la route n'a plus eu qu'une voie, quand sommes entrées en émerveillement.

Grimper au flanc des croupes, voir les toits s'éloigner, et, sous l'écharpe de nuages, émerger derrière Saint Mandrier, caps, îles rampant sur la mer.

Ne rencontrer personne, avoir la route pour nous, ne voir qu'un promeneur sur un chemin, et vers l'arrivée du téléphérique, un vaillant sexagénaire, avec bâtons et petit sac à dos, que j'ai admiré humblement.

Brume flottant à mi-pentes, évaporations montant des terres pour que flotte le bleu des collines, pour que Saint Mandrier se fasse grosse île nageant face à la ville.

La montagne qui se montre montagne, petite mais vraie, se creuse...

Les nuages qui mettent le feu entre les collines 

Les paisibles mufles, porteurs de beautés, de la succession de caps vers Gien, les îles d'or au loin, les jeux des nuages et du soleil, et un voile de douceur qui me donne image pour rêver

s'élever au dessus de la plaine, d'Ollioules, de Six Fours, de Sanary etc...

faire quelques pas sur la ligne de crête vers la lumière qui baigne le Baou de Quatre-Aures, le Gros Cerveau (du moins je crois)... les lointains....

retrouver la ville, le jardin, 

les travaux, éviter de gêner (avoir la place pour cela)
et, là, maintenant, être navrée de n'avoir pas su fixer, montrer, ce qui, dans ce paysage, m'a rendue heureuse.
Paumée, te demande pardon, de continuer avec Toulon.

6 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Il est beau, ce survol de Toulon (oui, ville maritime et forêt par-dessus).

arlette a dit…

Toute en poésie retenue du haut du Faron où la vue si changeante offre des images incomparables
Il faut partir je crois pour en admirer après, chaque parcelle de beauté sans compter les souvenirs
A suivre ...en espérance

jeandler a dit…

Magnifique, note mêlée de souvenirs et d'actualités. Et ce regret final de n'avoir été à la hauteur pour montrer ce qui fut un bonheur. Modeste, Paumée, trop modeste comme toujours !

Julien Boutonnier a dit…

quelque chose de l'idylle dans vos mots et photos... Et nécessaire la déception non? Le dire en entier, une fois pour toute : mourir...
merci

Pierre R. Chantelois a dit…

La terre du voisin est-elle plus riche que la mienne? D'Avignon à Toulon, deux villes magnifiques marquées par l'Histoire et l'Architecture. Vous savez bien rendre par vos photos saisissantes et somptueuses ce qui pourrait paraître simple. Et votre bonheur est partagé par nous, lecteurs passionnés. Et puis... Deux soeurs en voiture sur la corniche du Faron... ce n'est pas rien ;-)

tanette2 a dit…

Deux billets lus d'un seul coup, n'ai pas regretté toutes ces photos de deux jours de dépaysement et moi aussi j'ai aimé : "deux soeurs en voiture sur la corniche du Faron ..."