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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, décembre 17, 2012

Entre deux


La tiédeur tendre de l'air
caresse la peau
dessous la chair profonde

Ronronner dans l'air trop chaud
forcer sur le seuil
froid solide de la clim.

Dans l'ennui d'une assemblée
d'immeuble moi
en besoin d'autre chose

Ma vide solitude
hésite sur le seuil
lisière d'une fête

La tristesse de la nuit
une faim qui naît
renouer avec la vie

Ta voix mes yeux sur tes mains
raidie écouter
dans la crainte de t'aimer

Marcher entendre ta voix
sourire et savoir
ta mort et ton absence

dans le neutre du jour, retrouvé ces bidules, tentatives non recevables pour une revue qui va peut-être redémarrer, lu, grimacé, en ai jeté deux ou quatre, ou ne sais plus, pensé : ma foi... et repris avec des images sans rapport, juste des petites frontières, ou air entreposé, ou passage, approximative adéquation..
suis pas cap.

6 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

En toute dernière photo, je vois le résumé d'un cheminement, voire d'une déambulation, et l'ultime arrivée ou départ. Déambulations qui s'accompagnent d'une mémoire du temps présent et d'une absence d'un futur antérieur. Rappel de ces images sans rapport, juste des petites frontières...

chri a dit…

Pas cap? De bonne espérance.

Dominique Hasselmann a dit…

Oui, ou cap au Sud...

arlette a dit…

OH!!! comme j'aime , je garde si tu le permets
"Ma vide solitude
hésite sur le seuil
lisière d'une fête"
et images en contre-point

jeandler a dit…

À la frontière, mon cœur balance.

Fardoise a dit…

Jamais je n'aurais su dire ainsi ce que j'éprouve aussi.