Ce serait un soleil
radieux, ce serait un petit air piquant sans agressivité, juste pour
raffermir les vieilles joues.
Ce serait la place de
l'horloge reprenant son souffle, retrouvant doucement son espace.
Ce serait une Brigetoun,
en veine de petites sottises, s'arrêtant une seconde devant la
dernière rangée de petits chalets, leur trouvant soudain un certain
charme, imaginant une seconde un ou une, en peine de logement, blotti
dans ce bois, et puis toute la place ainsi occupée, et très
sérieusement se répondre que ce serait un peu trop fermé, ou
ouvert, et nettement trop spartiate.
Ce serait envisager d'en
prendre un sous le bras – ben oui pourquoi pas – et l'emmener, le
hisser dans son escalier étroit, l'installer dans la cour, en faire
une bibliothèque pour ses pauvres livres.
Ce serait être trop
flemmarde pour cela.
Ce serait demander pardon
aux passants sur Paumée.
6 commentaires:
Un espace sans toi avec trois murs seulement. Ni enfermement ni privation de liberté. Une lumière qui s'introduit dans cet espace pour faire de la gaieté un point de résistance. Et l'horloge sonnerait les heures pour allonger le rêve de la poète qui garde les yeux ouverts.
Tu nous emmène de rêve en rêve, pourquoi demander pardon ?
Belle image aux lignes pures en invite de possibilités
Espace chaleureux d'ombre et de lumière posé là juste le temps de rêver
Voilà ce qui s'appelle être léger dans l'instant entre aperçu
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Les lendemains de fête ne sont pas toujours tristes.
Je ne sais pourquoi, ton billet me renvoie soudain au film d'Agnès Varda, Du côté de la Cote et à ses parasols dans le vent d'automne.
@ brigetoun : maison de poupée mais avec roues... (photo d'un rêve).
Ici c'est toujours un soleil radieux
Gérard
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