R.A.S.
Brigetoun !
Bon, rien à signaler –
ça ira ?
OK – vraiment rien ?
Non mais cela ne saurait
intéresser que moi.
Peut-être
Le plaisir de démailloter le paquet de morue, de prendre un bon couteau et d'en prélever un peu pour le faire dessaler –
Admirer l'épaisse densité de cette longue bande, l'équivalent salé
des dos de cabillaud, se demander pourquoi il est si rare d'en
trouver – première fois que j'en vois chez Daniel – peut-être
parce que c'est très nettement plus cher que les minces filets
jaunes ou même que les blocs tranchés transversalement, avec la
grosse arrête qui s'y cache, solide comme un os, et les deux ailes
des flancs – en portugais il semble que cela s'appelle lingote...
et ils ont la forme d'un lingot
Découvrir qu'il y a
plusieurs poissons nommés morue, cabillaud ou stockfish
Aimer ce camaïeu de blanc
et de douces zones jaunes – apprendre quelles sont les sortes de
sel, et quels les meilleurs, et que ce ne sont pas les plus purs, la
dose préférable, la limite souhaitable de la température lors du
salage pour éviter le rouge ou le doux
Rêver au travail des
équipages – se dire que cela a certainement évolué depuis les
articles rédigés dans les années 1920 par R. Fillon, et plus
encore depuis les premières études – que restent le pont sur
lequel patauger, le sang, le froid, la mer..
Imaginer la fraîcheur aqueuse, la saveur légère des pétales de chair pochées une ou deux minutes.
Imaginer la fraîcheur aqueuse, la saveur légère des pétales de chair pochées une ou deux minutes.
Passionnant n'est-il pas ?
Ouai... vraiment, c'est
tout ?
Le reste m'est personnel.... ah si ! Albertine a disparu.
10 commentaires:
N'eut été d'une précision de votre part, j'aurais cru voir une mince couche de glace et de neige... Et nous garderons une pointe de curiosité pour la disparition d'Albertine.
Le cabillaud est une toile (au vent de la mer).
Comme Pierre R. Chantelois, j'ai cru qu'il avait neigé en Avignon.
Ton article me donne envie de manger de la morue....il y a si longtemps que je n'ai goûté la saveur légère des pétales ce chair pochée....
L'imagination me fait aussi décoller quand je nettoie les aliments, vif plaisir.
C'était l'heure de se mettre à table. Motus et bouche cousue sur la préparation du jour. Mais on ne doute pas que ce fut un régal.
d'autant que c'était un loup
morueturi te salutant...
Rien ? Alors tout va bien !
Avais-tu invité Marcel P en désespoir ?
Passionnant...mais presque
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