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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

lundi, février 25, 2013

Dimanche


Le cyclamen, qui avait survécu depuis décembre avec superbe, a détesté la journée de samedi, puis a renoncé.
Brigetoun s'est réveillée avec migraine, toux, fébrilité et moral creusant jusqu'au tréfonds du désarroi.. avec aussi le manque d'un certain nombre d'impedimenta indispensables qu'elle avait projeté d'acheter samedi après le premier spectacle..

S'est couverte, est partie dans les rues un peu adoucies, avec un bon vent fort décroissant. A hésité devant un réceptacle assez grand (presque) pour s'y installer jusqu'à ce qu'on dispose du tout (et le truc noir à côté aurait été pour Paumée)

A aimé la lumière qui caressait des armes déposées, a senti en même temps une douce caresse furtive, oh combien, du soleil tendre sur sa joue.
A continué, fait ses emplettes un peu dans une brume qui lui a fait oublier deux trucs, a fait un petit tour sur internet, lu de belles choses, déjeuné en somnolant, s'est achevée avec un thé chaud arrosé de bourbon, s'est allongée pour longue sieste au lieu de partir à travers les rues vers le bout de la rue des teinturiers, le Chien qui fume, Actes sans paroles I de Dominique Dupuy.
Et pourtant, il y avait curiosité, à cause de ceci, dans le programme
J’ai eu la chance d’assister à la première représentation d’En attendant Godot en 1953, puis d’être le témoin de la gestation en 1957 d’Acte sans paroles par Deryk Mendel, son créateur, alors co-directeur artistique des Ballets Modernes de Paris.
Depuis, l’œuvre et la pensée de Beckett ont nourri mes propres œuvres, notamment mes nombreux solos, et, tout mon travail de création, de pédagogie, de recherche et d’écriture.
Ainsi, inventer une nouvelle interprétation d’Acte sans paroles semble être une évidence aujourd’hui dans mon parcours de créateur et d’interprète. J’ai imaginé donner de cette courte pièce deux versions différentes, données consécutivement au cours du même spectacle.
La première a pour interprète l’artiste de nouveau cirque Tsirihaka Harrivel, qui vient de créer lui-même avec grand succès De nos jours (notes on the circus) avec la compagnie Ivan Mosjoukine. Je suis moi-même l’interprète de la deuxième version...

à cause aussi de cette vidéo regardée avec intérêt, pendant que le déjeuner cuisait, pas certaine d'être d'accord en tout, mais m'a intéressé et – c'est idiot, subjectif – je les ai trouvé sympathiques..
suis pas à la hauteur (mais la carcasse était un peu retapée et la grippe a semble-t-il décidé de la négliger)
Mais ne renonce pas encore aux quatre autres spectacles pour lesquels j'ai pris des billets, dans une riche programmation,
ne renonce pas encore, au delà de toute raison, à Paumée, même si me navre de le voir perdre de plus en plus de visites (en suis à la moitié de janvier 2012) et que je me dis que j'en suis responsable, faute d'avoir en moi de quoi le nourrir.
Pourtant, je me disais que l'équipe de France de rugby devrait, pour rejoindre une certaine perfection, perdre ses derniers matchs et que je devrais mettre fin à mes élucubrations et délivrer les gentils fidèles.

7 commentaires:

Dominique Hasselmann a dit…

Je me dis que ce beau cyclamen est forcément une plante latine.

arlette a dit…

Tu es comme le blanc cyclamen la tête un peu penchée pour se redresser vaillamment au prochain plaisir
Gare à toi si le RCT et consorts perçoit tes intentions mêmes gentilles

Brigetoun a dit…

premiers, seconds à la rigueur, mais pas le ventre ou, être les derniers ça aurait plus de panache

JEA a dit…

mince alors, il tombe tant et tant de pans de neige depuis plus d'un mois mais particulièrement ces deux derniers jours qu'il faut se creuser un tunnel instable pour parvenir jusqu'à vous..

Pierre R. Chantelois a dit…

Je m'éveille d'un week-end de métamorphose et je viens ici me ressourcer en me délectant de mots et de musique... volets ouverts qu'ornent de belles appliques et de toute lumière baignés. Beauté et chaleur me vont bien aujourd'hui.

Gérard a dit…

C'est idiot, j'essayais de m'imaginer deux rugbymans à la place de tes deux chorégraphes

Brigetoun a dit…

Gérard tu es irremplaçable - j'avais envie de rire, tu arrives..