commentaires

désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

mardi, février 26, 2013

lundi


Matin à oublier, petit et stupidement orageux combat intérieur où je n'avais pas le beau rôle, à propos d'une histoire privée, sans réelle importance, au fond, sauf celle que lui donnais.

Suis allée dans l'après-midi, franchissant la barrière palais-rocher,

chez les belges, au théâtre des Doms,

pour voir, après une attente glacée dans le petit passage vers la salle, le spectacle donné par Mauro Paccagnella – après avoir découvert, en fin de matinée, le site très bien fait de sa compagnie qui présente les deux pièces, parties d'un ensemble en cours, qu'il nous présentait :
Bloom Studio #1, dansé par Lisa Gunstone : lisez http://wooshingmachine.com/production/1/bloom-studio-1/, analyse, photos, et la vidéo que je reprends ici
mais, peut-être parce que j'étais encore un peu trop dans le projet de mon petit voyage en fin de semaine qui venait de se décider, j'ai passablement baillé au début, restant totalement extérieure à cette presque danse, volontairement sans charme... avant de trouver assez beaux des moments, danse accroupie dans un cercle de lumière, belle danse énergique au sol

et la version masculine, créée après une résidence aux Doms, dansé par lui - voir http://wooshingmachine.com/production/12/bloom-studio-2/ d'où provient la photo ci-dessus – dans laquelle me suis trouvée beaucoup mieux, plus enchaînée, avec de jolis accents comiques – j'avais noté dans ma cervelle un début de description mais ne retrouve pas mes mots – un jeu avec la crainte, avec la lumière, une fenêtre mimée d'où il nous regardait en riant, une étonnante mobilité de son visage comme modelé à la main, évoquant certains des visages des grands tableaux de Jérôme Bosch.
J'étais tout de même une mauvaise spectatrice, et cela valait certainement mieux que cela..

suis ressortie dans un début de douceur, salué d'une grimace les nouveaux mâchicoulis furieusement Disneyland de la tour de Trouillas

ai regagné, en passant sous le contrefort, mon quartier, et tenté de mettre des mots sur ma journée... ma tentation de renoncer devant ce qui devient un écroulement de Paumée grandissant 

sauf que j'en suis incapable, je le crains, et que je vais peut-être renaître comme le cyclamen qui m'a fait une jolie surprise en se redressant pour m'accueillir – on verra, mais vendredi Paumée aura le plaisir d'accueillir le texte, les images de Christophe Grossi (hautement recommandé) pour les vases communicants que ne lirai que samedi soir ou dimanche.
(pardon suis un tantinet boueuse ces jours)

7 commentaires:

Pierre R. Chantelois a dit…

Quelle audace cela exige de se produire ainsi en prestation solo devant un public en quête d'étonnement? J'ai beaucoup d'admiration pour ces artistes qui se livrent ainsi tout entier au jugement populaire.

Dominique Hasselmann a dit…

J'aime la photo avec le passant tout noir dans le passage aux murailles que je crois reconnaître pas loin du Palais des Papes.

Danielle a dit…

Oui, superbe photo.
Tant que vous aurez du plaisir avec Paumée, c'est la seule règle. Ne vous inquiétez pas du nôtre, il est réel.

JEA a dit…

la lanterne du contrefort... Nerval se suicidant à Avignon et non à Paris

Brigetoun a dit…

il aurait eu le choix !

Gérard Méry a dit…

J'adhère également la photo de l'homme en noir est vraiment réussie ..énigmatique à souhait

tanette2 a dit…

Particulièrement belle l'avant dernière photo !
Il semblerait que ton cyclamen ait eu passablement soif..non ?