Émergée lentement,
cahin-caha, de mon trou.
Ai rencontré l'hiver qui
nous revient, porté par un petit vent glacé.
Rencognée, retour en
dolence...
Et puis long plongeon,
pèche en mémoire qui se refusait, pèche de trop de brimborions
flous... retrouver des instants d'une ville puissante visitée en des temps
anciens de grande lassitude pour en remplir, comme pouvais, un vase
pour mars.
9 commentaires:
Je ne crois pas que j'aimerais que nous nous retrouvions en 1900 !...
:D
moi non plus en y repensant
J'aime regarder les albums des siècles passés... mais comme vous deux, je préfère vivre dans ces années-ci. Trop de perspectives nous rattachent à l'avenir pour se fondre dans le passé.
Un petit vent ? Un grand vent glacé, un vent de galerne.
Enfermer l'hiver dans un vase (sans inanité sonore)...
c'est un fait : cet hiver tourne en rond...
merci à vous de soutenir mes brimborions, mais suis un peu nase et découragée ces jours (et pour le vase reçu magnifiques photos qui devraient me faire tout recommencer - me tâte)
La neige à du me glacer le cerveau je découvre les ´´ brimborions ´´´
Pensées vers toi en relisant dans le train , Breton qui parle "des vases communicants"
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