C'était un joli vent qui
prenait force
C'était une couverture
gris pâle qui s'en allait fouettée.
C'était l'azur qui
reprenait possession de la ville.
C'était la procession des
platanes dont les branches passaient de la supplique dressée vers le
ciel à la danse joyeuse avec la lumière et les ombres.
C'était un sacré bourru
vent qui renversait les pots de ma cour.
11 commentaires:
Il vous restait les vases !
Le ciel, cet ami, toujours là. Bleu, noir, rose, blanc, fouetté, jaune d'or il nous garde.
ce n'était pas un vantard ?
Magnifiques ces images fouettées par le vent et ensoleillées!
À la Chandeleur, l'hiver se casse le cou ou reprend vigueur.
JJ'aime beaucoup votre façon pour ainsi dire solennelle de frôler poétiquement la Nature qui vous entoure en passant, en cheminant au petit matin. Une nature alter ego qui « c'était » ou « ce serait », au fond, notre essence primordiale.
Cela crée un contre-chant agréable et aussi un Avertissement : attention à ce défi de plus en plus engageant et éreintant (pour le cerveau), à ces nuits insomniaques qui nous sont essentielles pour briser notre solitude, pour nous sentir nécessaires aux autres. Heureusement qu'il y a les pots ! Ai-je dit par un long « sproloquio » le même que Hasselmann en cinq mots ? Peut-être. Mais le beau du partage c'est justement arriver à la même conclusion par des parcours différents. Ce sont là les « nuances » dont vous parlez, partout en France. Un chaleureux merci.
Fou c'est le vent fou qui rend fou et chasse les miasmes et les idées folles
Fou c'est le vent fou
le vent fou qui ne vous parvient qu'adouci Arlette mais qui cette nui (et ça repart) secoue avec violence mes fenêtres qui ne ferment pas et que je coince comme je peux et chante sa rage sans arrêt, deviens de plus en plus fadate moi
Un ciel bleu qui inspire le calme et la sérénité se brise contre un vent sournois et malicieux. La dualité et les contraires s'affrontent même dans les images et les mots.
Le vent s'en donne à coeur-joie depuis quelques jours, ici il "frise les oreilles" tant il est glacial aujourd'hui.
Mais, au moins, avez-vous mangé une crêpe ?
non - n'en ai d'ailleurs plus mangé depuis le temps de ma jeunesse où c'étaient mes déjeuners de dactylo
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