un escalier aux marches
douces, usées par les siècles, pour montée lente, en tranquilles
foulées
gravir pour s'extraire en
douceur - aller au monde
s'arrêter
- les ciels, les
merveilleux ciels, et les nuages (ah oui ce devrait être eux!) en
départ, en traîne, en passages évasifs, et tous les tons de bleu -
renoncer
sourire
descendre en soi
orner, meubler
y rester ?
Suis cafardou
9 commentaires:
C'est l'usure du temps..ne pas renoncer justement
le "cafardouement" vous va singulièrement.
J'aurais volontiers habillé de bleu la mélancolie, mais le cafard, lui je le vois plutôt noir.
La superposition qui semble en continuité de deux photos de branches d'arbres décharnées est du plus bel effet.
- Qui aimes-tu le mieux, homme enigmatique, dis? ton père, ta mère, ta soeur ou ton frère?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis?
-Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est resté jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger?
- J'aime les nuages... les nuages qui passent... là-bas... là-bas... les merveilleux nuages!
Baudelaire: Petits poèmes en prose, I (1869)
Ah!!! oui les merveilleux nuages et à chaque souffle une autre idée
Les nuages nous font désirer davantage le bleu du ciel car cette couleur ne se livre qu'à petites doses à nos yeux. Vos photos sont d'une belle précision et rendent fort bien la couleur céleste. ;-)
Chez nous chargés de noires intentions, pour les voir ces nuages parfois maléfiques il faut s'arrêter, lever la tête au risque de perdre l'équilibre, c'est une part de leur fascinante présence.
un billet plié ensuite en forme d'oiseau de papier...
Merci pour les belles photos et le joli mot : cafardou !!!
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