je regardais hésitante
une ligne brillante, me demandant quelle verdure à la belle
étiquette je pourrais choisir pour un mariage fin juillet,
et puis non, n'y en avait
qu'une possible pour ne pas trop dévoiler la vieille chair qui
habille carcasse, et elle exigeait stature que ne possède pas,
ressources que possède encore moins, et n'était peut-être pas très
adaptée à un après midi dans la campagne... ai continué...
pour assister, sans
intervenir, à ce qui me semblait une audacieuse tentative de
cambriolage
J'ai regardé avec
sympathie le moutonnement charmant qui peuplait le ciel au dessus de
la place, sans prévoir que les si gentils flocons s'uniraient en
couverture blanche, puis grise, puis pluvieuse...
et suis rentrée, tenant
avec soin les pigeons dans mon appareil, le long du régiment
proclamant les menus, pour me cloîtrer, loche paresseuse, dans
l'antre.
5 commentaires:
Être au ciel ici-bas, privilège du printemps.
L'arbre, comme un panneau indicateur du printemps à venir...
Voile et verdure font très "campagne "!!!! Tu vas trouver en originalité élégante comme d'habitude , il me semble, garden -party à la Virginia Woolf
Etre un peu fou cela s'impose en ces temps moroses
Tenues élégantes, ciel moutonneux, pigeons soigneusement enfermés dans ton appareil...tes promenades dans la ville et tes photos nous font rêver.
j'ai appris aujourd'hui avec vous la "loche paresseuse"
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