me suis installée en face
de lui,
avons goûté de concert
(pour de conserve étions trop plantés) le vert merveilleux de
l'artifice, comme jamais herbe d'ici ne sera
avons tenté d'attirer
l'attention du lapin plein de serpolet mais il guettait on ne sait
quoi, un chasseur venant dans la lueur rougie du couchant, ou plutôt
caché dans le décor du salon ?
L'oiseau penchait la tête,
me regardait, je croyais entendre le son d'un cor comme chaque fois
que je rêve au soleil couchant (juste quand je rêve)
La pluie verdissait les
feuilles de la cour, l'oiseau s'est assis pour couver l'avenir, je me
suis plongée dans la versification, ou l'ai effleurée, entre
jouissance et recul de mauvaise élève,
parce que les vases
communicants approchent (même si sont furieusement démodés – je
me demande si je suis contagieuse – ils semblent devoir se borner à
six échanges) parce que ce sera un échange plaisir, parce que une
idée me plaisait, parce que la crainte s'installait, parce que
persuadée suis de ma nullité en ces jours, parce que ne me restait
plus qu'à me lancer... fait en grande partie, résultat comme peux,
premier jet à revoir, Brigetoun, à revoir.
Au surplus, repassage,
lecture textes mis en ligne, lecture bribes intelligentes dans le
numéro d'Europe sur Benjamin, sieste, repassage, clameurs tristes du
monde avec un petit éclair de joie..
un jour
liens du jour
très
fragmentaires (y ajouter textes sur tiers.livre, les placard,
d'autres, vous laisse trouver)
http://lesbeautesdemontreal.com/2013/04/19/sur-tes-ailes-tu-prends-les-larmes-de-la-terre/
l'oiseau de Pierre Chantelois
http://www.arnaudmaisetti.net/spip/spip.php?article1043
la superbe méditation - l'âge et le temps - d'Arnaud Maïsetti
http://lionelandre.blogspot.fr/2013/04/blog-post_3871.html
Lionel André et les matériaux
et dans la traduction en
cours du journal de Kafka par Laurent Margantin
http://www.oeuvresouvertes.net/spip.php?article1955
ce redoutable portrait à grands traits et mots précis, et les
fragments suivants, avec toujours cet univers en une phrase
repêché dans mon silence
d'hier, parce que lu en sympathie avec la stupeur exprimée et avec
les admirations, de Florence Trocmé dans le Flotoir - plutôt la
modestie
http://poezibao.typepad.com/flotoir/2013/04/plutôt-la-modestie.html
8 commentaires:
Merci de cette belle mention. La pluie fine vient apporter son aide à l'opération verdoyante de la nature. Mais il faut aussi beaucoup de soleil. Que nous espérons plus fréquent. De nos esprits bourgeonneront ainsi des pointes de bonheur.
Attention, le son du cor contrepète !
:D)
Pour les Vases co, il faudra que je vous envoie les références de la participation de François Bonneau avec moi (mais encore rien préparé !).
Il y a forcément des hauts et des bas, il suffit d'attendre la prochaine marée : consulter le calendrier spécialisé avec la hauteur des vagues...
Vitrines : toujours surprenantes, l'envers du décor de théâtre (urbain).
merci Michel - je suis si nulle avec les contrepèteries que ne me méfie jamais
Dominique, me réjouie et vous note
Rejoins "Montréal" grâce à toi!!! l'oiseau de Pierre me parle
Pierre est un gentil magicien, qui transforme ses moments un peu déprimés en beauté
Bonjour Brigitte
Quel gentil mot. Touché. Vlan!
Pierre R
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