Ciel pur, mistral
somnolent, ai pris nouvel appareil, ai hésité à y installer la
carte mémoire de l'ancien, selon conseil du vendeur, décidément
très près de mes sous, mais il semblait vouloir fonctionner, ai
pour lui longue amitié, ai pris les deux
gardé le familier en
main, et m'en suis allée un peu après dix heures, pensant éviter
l'attente du mitan de l'après-midi
et ma foi, j'avais raison,
ai grimpé l'escalier seule, en majesté, ai attendu dix minutes, ou
moins, pour prendre mon billet,
pris en main le nouveau
dans la cour d'honneur pour lui offrir le mur,
ai repris l'ancien dans le
couloir d'accès au cloître, et dois vous supplier maintenant de me
pardonner parce que fut frénésie de photos et incapacité d'en
jeter (enfin juste six – plus sept ou huit gardées pour un échange
décidé à midi) alors c'est une avalanche, une dégueulade, une
litanie – je peux juste évoquer le temps mis à les récupérer
avec mon circuit
chargement/Picasa-sans-modifications-la-plupart-du-temps/exportation/enregistrement
repérage et mise en place, même si c'est le résultat de ma sottise
repris le nouveau pour un
petit coup d'oeil rapide sur le cloître, les premiers rosiers,
et suis grimpée dans la
pièce où ceux qui le voulaient (et les enfants) apprenaient à
faire des bouquets,
suis tombée en
contemplation, au fond de la salle, à côté du bar et des toilettes, devant
des orchidées
et là l'appareil m'a dit
j'ai plus de mémoire, alors ces deux photos et toutes les suivantes
sont l'oeuvre de mon vieux copain... et moi je me tais, ou presque,
vous laisse dégringoler le long des couleurs, formes, senteurs, ... si
le voulez bien
et vous remercie, mais ce
n'est pas fini...
Dans un coin, après la
relève,
sous l'escalier montant
vers la galerie haute, c'était le domaine, assez fascinant
des orchidées..
en sortir, prendre
l'escalier, aller d'encoignure en encoignure, et louper photos
(jetées) bouffées par violence ombre/lumière
descendre trois marches et
se retrouver dans le bel espace du grand tinel,
où sont exposées les
«compositions florales» des fleuristes locaux.
Dans la salle suivante, à
côté d'une collection de carreaux récupérés, j'ai voté pour mon rosier préféré, en visiteuse consciencieuse... et puis ce fut le
trajet obligé dans le palais, le plaisir grand du jardin secret du
pape, au dessus du verger d'Urbain V, ouvert exceptionnellement,
l'achat d'un rosier, le trajet vers la FNAC et une carte mémoire,
mais, sais pas vous, moi j'en ai largement assez (euphémisme) donc
si je ne vous ai pas dégoûté, revenez demain...
Pauvre Paumée...
quant à moi ai rien fait
de ce qu'aurais dû (me demande à quel âge je découvrirais le charme de la mesure)
11 commentaires:
Les couleurs jaillissent de ton nouvel apn
sauf que c'est de l'ancien (à part quatre ou cinq) par faute de carte mémoire
Deux appareils photo! C'est le bouquet.
Cool pics...
Fleurs et pierres : bel ensemble.
On y est Brigitte, il ne manque que le parfum. Pour la carte mémoire, j'en ai acheté une seconde, pour le petit APN, bien sûr non compatible avec le gros appareil, juste pour avoir plus de place lorsque je veux faire des photos sur plusieurs jours.
elle est achetée et en place, le vendeur protecteur m'a permis d'être dépensière
Des roses posées sur ton chemin. N'ai pas mémoire que par le passé, tu aies exploré ainsi dans tous ses recoins - fleuris - le Palais. En Mai fais ce qu'il te plait.
Ben, il marche très bien ton ancien appareil ; il y en a même de splendides... o.O
merci - et oui l'aime bien cet appareil, seulement il fait maintenant parfois des caprices et se coince fermé (jusqu'à vide batterie)
Avignon en fleurs. Beau beau et beau. Et la morale de cette belle histoire fleurie : ne pas jeter aux rebuts un vieil ami.
Magnificence des fleurs sur fond de pierres historiques et rayon de soleil discret
Bel acte de transmission de pouvoir
Garde le encore un peu au fond du sac en copain protecteur
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