La ville s'ébroue
lentement. Quelques théâtres provisoires entament leur
transformation (mais pas tous, et l'affichage est interdit avant le 5
juillet, avec une idée navrante – à mon goût – de la
municipalité qui prohibe les guirlandes en travers des rues –
étaient plutôt joyeuses, surtout par mistralounet, et rendaient un
peu moins sauvage la lutte pour trouver des emplacements)
la climatisation que tant
je déteste a serpenté vers l'opéra, me fait regretter juste un peu
moins de ne pas avoir eu tous les billets que désirais pour les
spectacles des anciens (Regy, Delbono, Nadj etc...) qui y sont
programmés
et, dans un joyeux échange
d'injures très couleur locale, en cris aillés, les ouvriers
montaient sur la place de l'horloge la baraque des produits dérivés
du festival officiel
avec un tag qui bat tous
les records de rapidité
Suis passée voir une
petite exposition-vente de sculptures juste un peu tard... on la
démontait...
et ne suis pas sure de le
regretter...
simplement navrée pour ces gentes dames qu'elles perdent leur cadre éphémère...
En attendant la foule des
individus, nous n'avons actuellement que des fournées, classées par
âges – et, zut, je suis en marche, lentement, lentement, vers la lourdeur qu'on nous
attribue.. -
pressées, disciplinées
à corps parfois
défendant, grimaçant.
Sans intérêt... sans
doute, le reste fut lavage cheveux, soleil bu, lectures et
vagabondage de semblants d'idées,
passages lents de longues nappes
de nuages après la clarté du matin, heures déroulées..
11 commentaires:
Élégance du trente...
Vu que ce mois-ci on ne pourra pas se mettre sur son trente-et-un.
(:|)
Le Festival se prépare, on chauffe les planches...
Cette tenture bleue
un ravissement ....
Beau festival, je le souhaite
et belles rencontres pour vous Brigitte
merci
Une certaine fébrilité... que montrent bien les photos et les commentaires de l'auteure.
Cela me fait souvenir de la mer démontée de Devos.
Une fin poétique sur fond bleu reposant.
J'ai bien aimé les photos en reflets des venus callypiges
( et le problème.. c'est que je ne maîtrise pas l'orthographe de ce mot, introuvable dans mon dico)
Lez
Quelle couleur finale, un ciel à faire damner un peintre, ou l'outremer domine. Ai bien aimé aussi les vénus callipyges et cette promenade d'avant festival mais avec déjà la foule.
ici, franchement, c'était le dernier jour de mars ou de novembre, un peu des deux, mais juin, à part feu un maréchal qui s'y croyait, juin est une abstraction
Les gentes dames en leur jardin effarouchées devant le grand chambardement de Vendredi
Que de choses tu nous conteras en images insolites
Tes gentes dames sont au sauna ?
pas si chaud que !a le sauna
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