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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

vendredi, juin 28, 2013

Jeudi... avec un peu de l'amour de Mathilde Roux


Le bleu dur qui nous dominait mercredi avait fait place à une couverture blanche, fine, bleutée

mais avions gardé une bonne quantité de vent, et j'ai eu un soupçon de frisson dans les rues du quartier...

Voyais les fatigues de notre cadre, en accord avec ce temps sans éclat, douceurs que l'on aurait pu juger laideurs, auxquelles trouvais du charme..

comme ce petit être souriant humblement et naïvement à la rue
avec lequel me suis sentie en parenté.
Des éclaircies nous sont venues, ai mis un chèche autour de mon cou, un cardigan, me suis installée dans la cour (j'ai l'impression qui n'ose se dire que se dessinent des promesses de boutons sur le rosier de l'année) avec le Kobo et le texte publié le matin par Publie.net, j'ai l'amour de Mathilde Roux http://www.publie.net/fr/ebook/9782814507364/j-ai-l-amour, si parfaitement présenté sur le blog http://publie-net.com/avez-vous-lamour-jai-lamour-mathilde-roux-ebook/ que je me borne à quelques citations
J’ai l’amour mouvement dansé, oscillation vertigineuse, force rythmique, postulation vers l’unité. J’ai l’amour apesanteur, fragmentation, lancé porté roulé boulé collé-serré colimaçon. J’ai l’amour figure libre, j’ai l’amour figure-toi.
.
J’ai l’amour petit corps deviendra grand, la souris est passée, j’ai l’amour ta menotte dans la mienne, boule d’énergie, réservoir plein, tu devines, tu comprends, tu t’émerveilles, j’ai l’amour un deux trois, soleil
et cela avance, sans craindre les jeux de mots, en souriant la gravité, avec tendresse et
L’amour cauchemar, champ de mines, l’amour trappe, bouclier, l’amour interrompu, l’amour assailli, l’amour poursuite infernale, mitrailleuse sur bipied sur trépied, grenade dégoupillée, l’amour déchirures, trahisons, désertions, l’amour injurié, de quel côté suis-je c’est absurde, l’amour retourné, barricade, cauchemar, je vais me réveiller.
ponctué de belles illustrations de l'auteur (je pense) composées à partir d’une photo originale d’A. Roux représentant la salle de contrôle de l’atelier de production d’électricité des Arts et Métiers d’Aix-en Provence,

J'ai fait diverses autres choses, pratiques ou non, généralement agréables, j'ai cédé idiotement (d'habitude, ici, elles sont décalées et j'avais financièrement laissé ça aux premiers jours de juillet) aux soldes.. j'ai dégusté la chance que j'ai de pouvoir suivre, pour quelques jours encore (j'admire sincèrement tous ceux qui arrivent à marier occupations, métier, écriture et présence sur les médias sociaux pour échanger), sur des sites et blogs de beaux chantiers d'écriture et de traduction... et souri en lisant la compilation par Benoît Melançon des tweets postés avec le hashtag #edéesrecues http://oreilletendue.com/2013/06/27/twitter-et-ses-idees-recues/

7 commentaires:

Anonyme a dit…

Il y a des nuits où les insomnies sont un bonheur...Avant tout le monde j'ai découvert la richesse de votre page du jour et ses idées reçues ....Un délice...si on peut dire. Merci.

Brigetoun a dit…

m'interroge - est-ce gentil ? hum... soyons honnête, gardons

Dominique Hasselmann a dit…

Mathilde Roux, vue lors de la soirée "Vases communicants" de remue.net.

(Au fait, je ne sais si je me suis inscrit avec Anne-Charlotte-Chéron pour les prochains ?)

Le bleu perdure, chez vous !

Michel Benoit a dit…

Plus de vent, il est derrière.
Et le nain est Joyeux.
:D)

jeandler a dit…

Et l'amour comme un parfum flotte dans l'air...

Gérard Méry a dit…

Le petit être se met du rouge aux ongles, quelle audace !

Pierre R Chantelois a dit…

Un météorologue annonce que l'été arrivera dimanche. J'ai peine à le croire mais je m'accroche.