Le bleu dur qui nous
dominait mercredi avait fait place à une couverture blanche, fine, bleutée
mais avions gardé une
bonne quantité de vent, et j'ai eu un soupçon de frisson dans les
rues du quartier...
Voyais les fatigues de
notre cadre, en accord avec ce temps sans éclat, douceurs que l'on
aurait pu juger laideurs, auxquelles trouvais du charme..
comme ce petit être souriant humblement et naïvement à la rue
avec lequel me suis sentie
en parenté.
Des éclaircies nous sont
venues, ai mis un chèche autour de mon cou, un cardigan, me suis
installée dans la cour (j'ai l'impression qui n'ose se dire que se
dessinent des promesses de boutons sur le rosier de l'année) avec le
Kobo et le texte publié le matin par Publie.net, j'ai l'amour de
Mathilde Roux
http://www.publie.net/fr/ebook/9782814507364/j-ai-l-amour,
si parfaitement présenté sur le blog
http://publie-net.com/avez-vous-lamour-jai-lamour-mathilde-roux-ebook/
que je me borne à quelques citations
J’ai l’amour
mouvement dansé, oscillation vertigineuse, force rythmique,
postulation vers l’unité. J’ai l’amour apesanteur,
fragmentation, lancé porté roulé boulé collé-serré colimaçon.
J’ai l’amour figure libre, j’ai l’amour figure-toi.
….
J’ai l’amour petit
corps deviendra grand, la souris est passée, j’ai l’amour ta
menotte dans la mienne, boule d’énergie, réservoir plein, tu
devines, tu comprends, tu t’émerveilles, j’ai l’amour un deux
trois, soleil
et
cela avance, sans craindre les jeux de mots, en souriant la gravité,
avec tendresse et
L’amour
cauchemar, champ de mines, l’amour trappe, bouclier, l’amour
interrompu, l’amour assailli, l’amour poursuite infernale,
mitrailleuse sur bipied sur trépied, grenade dégoupillée, l’amour
déchirures, trahisons, désertions, l’amour injurié, de quel côté
suis-je c’est absurde, l’amour retourné, barricade, cauchemar,
je vais me réveiller.
ponctué
de belles illustrations de l'auteur (je pense) composées à partir
d’une photo originale d’A. Roux représentant la salle de
contrôle de l’atelier de production d’électricité des Arts et
Métiers d’Aix-en Provence,
J'ai fait diverses autres
choses, pratiques ou non, généralement agréables, j'ai cédé
idiotement (d'habitude, ici, elles sont décalées et j'avais
financièrement laissé ça aux premiers jours de juillet) aux
soldes.. j'ai dégusté la chance que j'ai de pouvoir suivre, pour
quelques jours encore (j'admire sincèrement tous ceux qui arrivent à
marier occupations, métier, écriture et présence sur les médias
sociaux pour échanger), sur des sites et blogs de beaux chantiers
d'écriture et de traduction... et souri en lisant la compilation par
Benoît Melançon des tweets postés avec le hashtag #edéesrecues
http://oreilletendue.com/2013/06/27/twitter-et-ses-idees-recues/
7 commentaires:
Il y a des nuits où les insomnies sont un bonheur...Avant tout le monde j'ai découvert la richesse de votre page du jour et ses idées reçues ....Un délice...si on peut dire. Merci.
m'interroge - est-ce gentil ? hum... soyons honnête, gardons
Mathilde Roux, vue lors de la soirée "Vases communicants" de remue.net.
(Au fait, je ne sais si je me suis inscrit avec Anne-Charlotte-Chéron pour les prochains ?)
Le bleu perdure, chez vous !
Plus de vent, il est derrière.
Et le nain est Joyeux.
:D)
Et l'amour comme un parfum flotte dans l'air...
Le petit être se met du rouge aux ongles, quelle audace !
Un météorologue annonce que l'été arrivera dimanche. J'ai peine à le croire mais je m'accroche.
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