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désolée, Paumée se veut à l'abri, sauf quand un acte fait déborder le vase, des allusions à la politique ambiante.. et si je suis reconnaissante aux envies de commenter je vous demande de me pardonner de rétablir la modération

jeudi, août 15, 2013

mercredi dans le soleil et le vent, lettres endormies


météo -
ciel bleu pâle pétri de lumière au dessus de la cour, quand j'ai ouvert, tardivement, vers huit heures les volets bleus, jambes frissonnantes, branches et feuilles en petit émoi.
Assise sur la marche de la chambre, regarder vaguement, sans voir, au delà mes jambes étendues, je me souviens de la lecture de la nuit, je me souviens de mon envie de lecture loin de l'ordinateur et des murs de l'antre, je pense après-midi à la Barthelasse ou sur ma rive, après le pont, dans l'herbe entre chemin et fleuve, sous les arbres. 

Un petit tour en ville dans un mistral moyen, tonique, descendre le long de la Balance et des boutiques de touristes pour le plaisir d'une petite marche fouettée, secouée, passer la porte du Rhône et être bousculée par rafales... Je suis rentrée le long du rempart, sans me risquer plus avant, bloquée sur jambes écartées dans les assauts les plus brutaux, penchée en avant pour avancer, ai passé la poterne pour retrouver mistral encore de belle force mais plus civilisé, ai regagné l'antre pour cuisine, et lecture dans la cour où le vent ne me gênait pas trop (avantage du kobo dont les pages restent sages)

lecture
J'avais sombré dans le sommeil, aux petites heures de mercredi, après avoir éteint le Kobo sur
Des éclats de vies jaillissent de tout ce qui bouge, mouettes, brins d’herbe, vagues, humains, moutons, nuages. Le soleil rebondit en osselets, bruits liquides sur les dalles de l’air. Une pluie fine tombe à l’oblique avec les récits parallèles du peuple des falaises. Même les pierres parlent, fracas limpides.
et j'ai emporté dans la nuit la mer, le sémaphore, la brume, l'océan et ses rives, les ports, le grand-père et sa fiancée, les baleines de Tadoussac, l'amour fragile, la Patagonie, Sept-Iles et le besoin de mer, un peu de ce qui peuple le beau "comment va le monde avec soi" de Laure Morali qui vient de paraître chez Publie.net http://www.publie.net/fr/ebook/9782814597433/comment-va-le-monde-avec-toi et, je crois, en Publie.papier (hautement recommandé) 

alphabet
L'ai sifflé, n'est pas venu... chut je crois qu'il est resté dans l'herbe et dort au soleil.

7 commentaires:

jeandler a dit…

Le "j" pour plus tard. Il boude à moins que le vent lui fasse peur...
Bonne journée à l'abri des forces éoliennes.

Dominique Hasselmann a dit…

"J" comme jachère : la pause est bienvenue de temps en temps !

Michel Benoit a dit…

Ci-J l'alphabet.

o_O

joye a dit…

Avignon m'a manqué, je suis heureuse que tu me la ramènes encore.

JEA a dit…

J ? Jour

Milosz :
- "Jusqu'au jour où m'apercevant que j'étais arrêté devant un miroir, je regardai derrière moi..."

arlette a dit…

Météo et Alphabet ...Hors Gabarit
Jubilatoire
il faut suivre!!

Pierre R Chantelois a dit…

J'avais, je ne sais pourquoi, entrevu le J ici : « Un petit tour en ville dans un mistral moyen »